UNE GUINEE NOUVELLE EST POSSIBLE

Dinguiraye : le Ministre Ismaël NABE met en lumière les innovations du projet de nouvelle Constitution

Dinguiraye, le 22 juillet 2025 – Dans le cadre de la campagne nationale de vulgarisation du projet de nouvelle Constitution, le Ministre du Plan et de la Coopération Internationale, El Hadj Ismaël NABE, a conduit ce mardi une mission gouvernementale dans la préfecture de Dinguiraye.

Il était accompagné du Ministre des Mines et de la Géologie, Bouna SYLLA, du Directeur Général du Port Autonome de Conakry, Biro DIALLO, du Préfet de Dinguiraye, ainsi que de hauts cadres des ministères du Plan et de la Coopération Internationale et des Mines et de la Géologie.

La rencontre, tenue à la Maison des Jeunes, a rassemblé un large éventail d’acteurs locaux : autorités préfectorales et sous-préfectorales, présidents des délégations spéciales, représentants de la société civile, leaders religieux, communicateurs traditionnels, entre autres.

Devant un public attentif, le Ministre Ismaël NABE a présenté les principales innovations contenues dans le projet de la nouvelle Loi fondamentale, qu’il a qualifiée de résolument tournée vers la consolidation de l’État de droit, la bonne gouvernance et le progrès social.

Des avancées institutionnelles majeures

Parmi les réformes les plus marquantes figurent la création de nouvelles institutions. Sur le plan institutionnel, il a annoncé l’instauration d’un Sénat, conçu comme la chambre haute du Parlement. Ce dernier sera l’expression des collectivités locales et des différentes composantes socioprofessionnelles du pays. Sa spécificité ? Il ne pourra être dissous, renforçant ainsi la stabilité institutionnelle.

Dans le domaine juridictionnel, la future Constitution prévoit la mise en place d’une Cour Spéciale de Justice. Celle-ci sera compétente pour juger le Président de la République, le Premier ministre ainsi que les membres du Gouvernement, renforçant ainsi la redevabilité des plus hauts responsables de l’État.

S’ajoutent également de nouvelles institutions d’appui à la gouvernance, telles que la Commission nationale pour le développement, chargée de définir les grandes orientations stratégiques nationales et régionales. Elle jouera un rôle clé dans la cohérence et le suivi des politiques publiques.

Autre innovation : la Commission nationale de l’éducation civique et des droits humains, destinée à promouvoir le patriotisme, la citoyenneté, les valeurs républicaines, le civisme et le respect des droits fondamentaux à travers l’éducation.

Un socle social renforcé

Sur le plan social, le Ministre a insisté sur les garanties offertes par le nouveau texte constitutionnel. Il a souligné le caractère obligatoire et gratuit de la scolarisation des enfants âgés de 5 à 17 ans, avec une volonté claire de maintenir chaque enfant dans le système éducatif.

En matière de santé, le texte consacre le droit à la santé comme une priorité nationale. Il prévoit notamment la mise en œuvre d’une couverture santé universelle, dont les modalités seront définies par la loi.

L’État s’engage également à garantir une meilleure qualité de vie aux personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite, favorisant leur inclusion sociale.

Concernant l’emploi, la nouvelle Constitution consacre le droit au travail pour tous, encourage un environnement de travail équitable et proscrit toute forme de discrimination professionnelle. Elle garantit également le droit de grève dans les limites fixées par la loi.

Une administration au service du peuple

Enfin, le Ministre Ismaël NABE a rappelé que l’administration publique, dans l’esprit du projet de Constitution, devra être au service exclusif des citoyens. Elle devra faire preuve d’impartialité, de neutralité et d’apolitisme. Toute tentative de détournement de l’administration à des fins personnelles, ethniques, claniques, régionales ou religieuses sera passible de sanctions sévères prévues par la loi.

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