Bilan 2024 : Une Année de Réalisations Exceptionnelles au Service du Développement Durable de la Guinée pour le Ministère du Plan et de la Coopération Internationale – Partie 4/6

L’année 2024 a été marquée par des avancées stratégiques et des réalisations historiques qui renforcent le rôle central du Ministère du Plan et de la Coopération Internationale (MPCI) dans le développement durable de la Guinée. Sous la conduite éclairée de Son Excellence Ismaël NABE, le ministère a consolidé sa mission de catalyseur du développement national à travers des avancées significatives dans les domaines de la coopération internationale, de la planification stratégique et du renforcement des capacités nationales.

Cet article-bilan, qui se décline en 6 parties, reflète une année d’efforts conjoints pour transformer les défis en opportunités, mobiliser des ressources sans précédent et jeter les bases d’une Guinée résolument tournée vers un avenir prospère et inclusif.

Partie 4: Statistiques et Gouvernance: Des Données pour Mieux Décider et Planifier le Développement de la Guinée 

Mené sous l’impulsion du Ministère du Plan et de la Coopération Internationale (MPCI), le 4e Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH4), qui approche son achèvement, représente un jalon crucial pour renforcer notre capacité de planification et jeter les bases d’un développement socio-économique inclusif et durable.

Le RGPH4 a déjà permis de collecter des données précises, fiables et actualisées sur la population, les ménages et les infrastructures d’habitation. Ces informations sont essentielles pour comprendre les dynamiques démographiques et les besoins en services de base (infrastructures, éducation, santé, etc.) afin de renforcer la capacité du gouvernement à élaborer des plans de développement sectoriels et de mieux cibler les politiques publiques en identifiant les zones les plus vulnérables et les populations les plus défavorisées.

En outre, le RGPH4 a permis à la Guinée de se conformer aux normes internationales en matière de collecte et d’analyse de données démographiques, renforçant ainsi sa crédibilité auprès des partenaires internationaux. Ces données sont désormais un outil indispensable pour attirer les investissements étrangers et mobiliser des ressources financières en faveur du développement durable.

Par ailleurs, la reprise des Schémas Régionaux d’Aménagement et de Développement (SRAD), pour la première fois en plus de quarante ans, symbolise la volonté du gouvernement de doter chaque région de la Guinée d’un cadre structurant, garantissant une exploitation optimale de nos ressources locales et une réduction des disparités régionales.  Pour garantir une mise en œuvre harmonieuse, ce processus sera accompagné de Plans Régionaux de Développement (PRD), des outils de planification triennale adaptés aux spécificités locales.

Les SRAD incarnent une vision de développement territorial équilibré, où chaque région contribue à la prospérité nationale tout en exploitant son potentiel. Dans les zones minières, ils prévoient des investissements dans les infrastructures de transport et la création de zones économiques spéciales pour attirer les investisseurs et valoriser les ressources. Dans les régions agricoles, l’accent est mis sur l’irrigation, la transformation des produits agricoles et la création de marchés locaux, accompagnés de programmes de formation pour moderniser les pratiques agricoles. Enfin, dans les zones côtières et forestières, les SRAD intègrent des projets de préservation des écosystèmes et de tourisme durable, alignés sur les Objectifs de Développement Durable (ODD).

Les SRAD se distinguent par leur approche participative, impliquant les collectivités locales, la société civile et le secteur privé dans la planification. Cette démarche garantit l’alignement des priorités régionales sur les besoins des populations et renforce la légitimité des projets. Par exemple, à Kindia, les consultations locales ont permis d’identifier des besoins en eau potable et en infrastructures scolaires, tandis qu’à Kankan, les acteurs locaux ont contribué à la conception d’un projet agro-industriel.

Les SRAD améliorent la coordination des partenaires techniques et financiers (PTF), évitant les doublons et maximisant l’impact des investissements. Par exemple, à Labé, les SRAD ont permis de coordonner les efforts de la Banque mondiale et de l’Union européenne pour financer un projet intégré de développement rural. Cette coordination a également facilité la mobilisation de financements additionnels, renforçant la confiance des partenaires internationaux. Le MPCI a renforcé la coordination des interventions des partenaires techniques et financiers (PTF) à travers la mise en place d’un Site Web de cartographie des interventions des PTF. Cet outil permet de visualiser les projets en cours et de mieux coordonner les efforts des différents acteurs, évitant ainsi les doublons et maximisant l’impact des investissements.

Le RGPH-4 et les Schémas Régionaux d’Aménagement et de Développement (SRAD) sont des outils qui orientent les politiques publiques vers une réduction des disparités régionales et une allocation optimale des ressources. Ils sont une preuve de l’engagement du gouvernement à moderniser ses outils de gouvernance et à répondre aux besoins réels de sa population. Il constitue également une étape clé pour la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD) et la réalisation de la vision stratégique du pays à l’horizon 2040.

MPCI : Vers l’élaboration du premier atlas numérique national de la Guinée 

Conakry, le 5 février 2025-En vue de réaliser le premier Atlas Numérique National de la Guinée, le Ministère du Plan et de la Coopération Internationale (MPCI), à travers l’Observatoire National du Développement de la République de Guinée (ONDRG), a organisé un atelier de présentation des documents méthodologiques et de partage d’expériences en vue de rendre les documents consensuels. L’appui technique à l’ONDRG pour l’élaboration de l’Atlas numérique national sera assurée par le Cabinet GeoConsult International (Dubaï), qui a présenté au cours de cet l’atelier les approches techniques et les fonctionnalités clés de l’Atlas numérique.

L’objectif est de permettre à l’ONDRG de disposer d’un document de référence en vue d’harmoniser et d’actualiser la plateforme mise en place. Il s’agit spécifiquement de mettre en place une coordination intersectorielle des Observatoires du pays pour un suivi-évaluation de l’action gouvernementale ; élaborer à chaque niveau de responsabilité (ONRDG et ceux des départements) des instruments de suivi des indicateurs pour l’atteinte des Objectifs du Développement Durable ; disposer d’informations géospatial pour l’évaluation pertinente des politiques, programmes et projets de développement du pays ; développer au niveau de l’ONDRG un support de gestion axée sur les résultats à partir d’une banque de données alimentée par les autres Observatoires et BSD afin de rendre disponible les indicateurs à tout moment.

Les participants sont venus de tous les Observatoires existants dans les différents départements ministériels ainsi que des différents BSD.

Il faut noter que l’atlas numérique national, une plateforme cartographique interactive basée sur un Système d’Information Géographique (SIG), permettra de visualiser et d’analyser des données territoriales en temps réel, allant de la répartition démographique aux ressources naturelles, en passant par les risques climatiques comme les inondations.

Dans son discours de bienvenue, le Directeur Général de l’ONDRG, Bangaly Kamano, a mis en avant l’importance de cet outil dans le cadre du Programme Simandou 2040. « Cet outil nous aidera à mieux comprendre et visualiser notre territoire grâce à des images géoréférencées, en synergie avec les données issues des approches territoriales et des laboratoires d’analyse. Cela renforcera la planification et l’efficacité des projets de développement », a indiqué M. Kamano. L’Atlas Numérique National jouera un rôle clé dans le suivi et le contrôle des projets liés au programme Simandou 2040, garantissant une meilleure coordination et une optimisation des ressources. Selon lui, cet outil est une révolution pour la planification. « Il combine des images satellitaires géoréférencées et des données socio-économiques pour guider nos décisions. Grâce aux images satellitaires, nous pourrons anticiper les crises et mieux cibler les investissements », a-t-il expliqué.

Présidant la cérémonie d’ouverture de l’atelier, l’Ambassadeur Kabèlè SOUMAH, Secrétaire Général du ministère du Plan et de la Coopération internationale, a souligné l’importance de l’Atlas Numérique National dans la collecte et l’analyse des données démographiques et économiques du pays. Car, il viendra compléter les résultats du Recensement Général de la Population et de l’Habitation (RGPH-4), mené par l’Institut National de la Statistique (INS), ainsi que les schémas régionaux d’aménagement et de développement en cours d’élaboration. « Avec le recensement en cours (RGPH-4) et les schémas régionaux d’aménagement, l’atlas deviendra la colonne vertébrale de Simandou 2040. Il garantira une répartition équitable des projets sur l’ensemble du territoire. L’Atlas Numérique National permettra d’obtenir des données précises sur la population, sa répartition géographique, ainsi que les potentialités de chaque région. Cette synergie entre les différentes sources d’information contribuera à un développement équilibré, harmonieux et durable de notre pays », a conclu le Secrétaire Général.

L’atlas contribuera de deux façons au Programme Simandou 2040. Premièrement, c’est le suivi des projets à travers la visualisation en temps réel des avancées et des impacts socio-environnementaux. Deuxièmement, c’est la prévention des risques grâce à la cartographie des zones vulnérables aux inondations ou à la dégradation écologique.

L’intégration de données SIG permettra d’identifier les zones prioritaires pour l’agriculture, l’industrie ou les infrastructures ; de croiser des données démographiques avec des indicateurs économiques ; d’évaluer l’efficacité des politiques publiques via des cartes dynamiques.

D’ici la fin de 2025, l’ONDRG prévoit la finalisation des modules thématiques de l’atlas (eau, énergie, éducation, etc.) ; une formation des acteurs locaux à l’utilisation de la plateforme ; un partenariat avec l’Institut National de la Statistique (INS) pour intégrer les données du RGPH-4.

Il faut noter que l’Observatoire National du Développement de la République de Guinée (ONDRG) est un établissement Public à Caractère Administratif (EPA). Il a pour mission d’élaborer un outil efficace et rationnel de gestion des ressources naturelles, des programmes et projets de développement.

UCEP : Avis à manifestation d’intérêt pour le Recrutement d’un Consultant Individuel pour l’évaluation finale du projet DIGIGOV)

Conakry-Guinée : L’Unité de Coordination et d’Exécution des Projets (UCEP) agissant au nom du Ministère Plan et de la
Coopération Internationale invite les Consultants Individuels à présenter leur candidature en vue de
fournir les services décrits ci-dessus. Les Consultants intéressés doivent produire les informations sur
leurs qualifications et expériences démontrant qu’ils sont qualifiés pour les prestations (le curriculum
vitae détaillé, faisant ressorlir les qualifications et les expériences professionnelles, les copies des
diplômes, les attestations de formation, les références de prestations similaires accompagnées des
preuves de réalisation notamment des attestations de services faits délivrées par le Client.
certificats de travail, etc.) à l’adresse ci-dessous mentionnée.

Cliquer sur ce lien ci-dessous pour télécharger l’intégralité de l’avis : AMI_Recrutement d’un Consultant Individuel _pour_l’élaboration_rapport_achèvement_DIGIGOV-1

Coopération Guinée-Japon : Signature du contrat pour la reconstruction du pont de Faranah

Le Ministre du Plan et de la Coopération Internationale, Ismaël NABE, vient de conclure une mission de travail au Japon qui s’est déroulée du 22 janvier au 1er février 2025. A la tête d’une forte délégation, le Ministre Ismaël NABE a eu des échanges constructifs avec ses homologues japonais, visant à renforcer la coopération économique et technique entre la Guinée et le Japon.

Le Ministre Ismaël NABE a eu des échanges avec le Ministre japonais de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie. Il a saisi l’occasion pour présenter les opportunités d’investissement en Guinée. M. NABE a mis un accent particulier sur le secteur minier, surtout le méga projet Simandou et le Programme Simandou 2040 ainsi que les projets énergétiques et le développement agricole. Ensemble les deux personnalités ont également abordé les mécanismes de facilitation des investissements japonais dans le pays.

Avec le Ministre japonais des Affaires étrangères, Son Excellence Ismaël NABE a discuté des moyens de consolider le cadre global de coopération entre les deux pays. Les discussions ont également porté sur les modalités de participation de la Guinée à la TICAD 9, au cours desquelles le soutien japonais aux grands projets de développement en Guinée a été confirmé.

Le Ministre et sa délégation ont eu aussi plusieurs séances de travail avec les institutions japonaises :

  • Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) : Finalisation de l’accord de don pour le pont de Faranah et exploration de nouvelles opportunités de coopération technique.
  • ⁠Japan External Trade Organization (JETRO) : Discussions sur les opportunités d’investissements dans les secteurs porteurs de l’économie guinéenne.
  • Groupe financier Mitsubishi (MUFG) : Échanges sur les mécanismes de financement des projets structurants, notamment dans le cadre du programme Simandou 2040.
  • Japan Bank for International Cooperation (JBIC) : Exploration des possibilités de financement pour les projets d’infrastructures.

Le contrat pour la reconstruction du pont de Faranah signé

Cette mission qui, s’inscrit dans le cadre de la coopération technique entre la Guinée et le Japon, a abouti à la signature du contrat de reconstruction du pont de Faranah. Le projet est un don du Japon et sera financé par l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) à hauteur de 2,72 milliards de yens japonais (environ 17,36 millions USD). La réalisation de ces travaux a été confiée à l’entreprise japonaise Dai Nippon Construction (DNC), en collaboration avec le cabinet Katahira & Engineers International. Le début des travaux est prévu pour mars 2025 et durera 24 mois. Le projet de reconstruction du pont comprend : la construction d’un nouveau pont de 70 mètres ; l’aménagement des voies d’accès ; des travaux de protection des berges ; un système de drainage moderne. Ce pont stratégique se situe sur la route nationale N°2 reliant Mamou à Faranah. Long de 70 mètres, il constitue un maillon essentiel pour la connectivité entre les régions naturelles de la Guinée et facilite les échanges économiques avec les pays voisins, notamment la Côte d’Ivoire, le Liberia. Ce projet illustre la concrétisation des efforts du Gouvernement en faveur du développement des infrastructures nationales. Outre l’amélioration de la fluidité du trafic sur cette route, ce projet favorisera les échanges commerciaux et facilitera l’accès aux services de base pour les habitants de cette zone. Les travaux généreront également des emplois locaux et stimuleront l’économie régionale pendant la phase de construction. Il est à rappeler que la coopération technique entre la Guinée et le Japon date de 1970.

Perspectives

Les échanges ont également permis d’identifier de nouvelles opportunités de collaboration dans des domaines prioritaires tels que les infrastructures et la formation technique. La mission a également permis de préparer la participation de la Guinée à la 9ème Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD 9) prévue en août 2025, où sera présentée la vision de transformation structurelle du pays, notamment à travers le programme Simandou 2040. Il faut noter que la Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD) lancé en 1993 est un forum important de coopération entre le Japon et l’Afrique. Cette plateforme vise à promouvoir les partenariats dans les domaines du développement économique, du commerce et des investissements.

Bilan 2024 : Une Année de Réalisations Exceptionnelles au Service du Développement Durable de la Guinée pour le Ministère du Plan et de la Coopération Internationale – Partie 3/6

L’année 2024 a été marquée par des avancées stratégiques et des réalisations historiques qui renforcent le rôle central du Ministère du Plan et de la Coopération Internationale (MPCI) dans le développement durable de la Guinée. Sous la conduite éclairée de Son Excellence Ismaël NABE, le ministère a consolidé sa mission de catalyseur du développement national à travers des avancées significatives dans les domaines de la coopération internationale, de la planification stratégique et du renforcement des capacités nationales.

Cet article-bilan, qui se décline en 6 parties, reflète une année d’efforts conjoints pour transformer les défis en opportunités, mobiliser des ressources sans précédent et jeter les bases d’une Guinée résolument tournée vers un avenir prospère et inclusif.

Partie 3: Investir dans le Capital Humain pour Bâtir une Administration Moderne et Préparer les Leaders de Demain

Le MPCI a placé le capital humain au cœur de sa stratégie de développement en 2024. Dès sa prise de fonction, le ministre Ismaël NABE a fixé l’objectif ambitieux de former 150 statisticiens et démographes sur une période de cinq ans. Cette initiative vise à renforcer les capacités de collecte, d’analyse et d’utilisation des données, essentielles pour le développement de la Guinée. Ainsi, le pays a connu l’admission record de 44 statisticiens et démographes dans des écoles sous-régionales, une première pour la Guinée. D’autre part 214 jeunes cadres ont été formés sur la gestion des projets et le leadership, avec l’appui de l’Unité de Coordination et d’Exécution des Projets (UCEP). Cette formation, alignée avec le Programme Simandou 2040, a permis aux bénéficiaires de maîtriser les outils et techniques nécessaires pour piloter des projets complexes dans le secteur public. Le ministère a également facilité l’envoi de cadres guinéens en formation à l’international (Japon, Chine, Inde, Malaisie, Egypte, Singapour) pour acquérir des compétences techniques et managériales de pointe, mais aussi des spécialisations et expertises en planification, statistique et autres domaines stratégiques

Ces investissements dans le capital humain sont essentiels pour doter la Guinée d’une administration publique moderne, capable de piloter les projets de développement avec efficacité et rigueur.  Le renforcement du capital humain en Guinée ne se limite pas seulement à la formation de statisticiens et de démographes. Il s’étend également à d’autres secteurs clés tels que la santé, l’éducation, et les infrastructures. Par exemple, le ministère a mis en place des programmes de formation continue pour les professionnels de la santé, afin de les tenir informés des dernières avancées médicales et des meilleures pratiques en matière de soins. De même, des initiatives ont été lancées pour améliorer la qualité de l’enseignement en formant les enseignants aux nouvelles méthodes pédagogiques et en intégrant les technologies de l’information et de la communication dans les salles de classe.

En outre, le ministère a collaboré avec des institutions internationales pour développer des programmes de formation spécialisés dans des domaines tels que l’ingénierie, l’agriculture durable, et la gestion des ressources naturelles.

Développement durable : Vers l’élaboration du Programme Simandou 2040

Conakry, le 23 janvier 2025 – Le Ministre du Plan et de la Coopération internationale, Ismaël NABE, a lancé l’atelier de validation des résultats des diagnostics sectoriels dans le cadre de l’élaboration du Programme Simandou 2040. Il était accompagné des ministres Mourana SOUMAH de l’Économie et des Finances, Rose Pola PRICEMOU des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique, ainsi que du représentant résident de l’UNFPA et représentant la Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies, Francesco Galtieri. Ont également pris part à cet atelier les Ministres conseillers à la Présidence, Yaya SOW, chargé des Infrastructures, et Aly Saidouba SOUMAH, chargé de l’Énergie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures.

Le Ministre Ismaël NABE a souligné que l’élaboration du Programme Simandou 2040 constitue une étape majeure dans la concrétisation de l’ambition nationale de transformer la Guinée en un pays émergent et prospère. Ce programme repose sur une stratégie globale et inclusive, visant à exploiter de manière optimale les potentialités de notre économie, tout en garantissant un développement durable et équilibré au bénéfice de toutes les populations.

Le projet Simandou, en tant que plus grand gisement mondial intégré d’extraction de minerai de fer, représente l’un des piliers stratégiques de ce programme. Avec des investissements prévus à hauteur de 20 milliards de dollars, ce projet inclut la mise en place d’infrastructures essentielles, notamment un chemin de fer de plus de 650 km et un port minéralier, afin de soutenir l’exploitation et le transport de ce minerai.

Les analyses sectorielles ont été structurées autour de plusieurs étapes clés :

  • Identification des secteurs prioritaires : 14 secteurs ont été retenus comme moteurs de croissance et socles de notre développement à long terme. Ceux-ci incluent notamment l’agriculture, l’industrie agroalimentaire, les activités extractives, les infrastructures et les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) ;
  • Diagnostics sectoriels : Une évaluation approfondie des performances et du potentiel de chaque secteur a permis de dégager des axes stratégiques et des opportunités pour maximiser leur impact sur le développement économique et social.

Cet atelier offre une occasion unique pour toutes les parties prenantes de contribuer à la validation des résultats présentés, afin d’assurer la pertinence et la cohérence du programme avec les aspirations de la nation guinéenne.

Le ministre NABE a invité les participants à s’impliquer activement dans les débats, soulignant que les échanges à venir seront déterminants pour garantir l’adoption de recommandations solides et consensuelles.

Enfin, le ministre NABE a exprimé sa gratitude envers la Direction nationale du Plan et les Bureaux stratégiques et de développement (BSD) des différents ministères pour leur travail remarquable, ainsi qu’aux partenaires internationaux, dont le soutien technique et financier reste inestimable. Il a insisté sur le fait que la validation des analyses sectorielles n’est qu’une étape dans le processus de conception du Programme Simandou 2040, mais qu’elle est cruciale pour assurer la réussite de cette initiative historique.

Bilan 2024 : Une Année de Réalisations Exceptionnelles au Service du Développement Durable de la Guinée pour le Ministère du Plan et de la Coopération Internationale – Partie 2/6

L’année 2024 a été marquée par des avancées stratégiques et des réalisations historiques qui renforcent le rôle central du Ministère du Plan et de la Coopération Internationale (MPCI) dans le développement durable de la Guinée. Sous la conduite éclairée de Son Excellence Ismaël NABE, le ministère a consolidé sa mission de catalyseur du développement national à travers des avancées significatives dans les domaines de la coopération internationale, de la planification stratégique et du renforcement des capacités nationales.

Cet article-bilan, qui se décline en 6 parties, reflète une année d’efforts conjoints pour transformer les défis en opportunités, mobiliser des ressources sans précédent et jeter les bases d’une Guinée résolument tournée vers un avenir prospère et inclusif.

Partie 2: Des Comptes Trimestriels à la Modernisation du PIB : Une Révolution dans la Planification Économique pour une Guinée plus transparente et crédible

En 2024, la Guinée a franchi un cap décisif dans la gestion de son économie. Sous la direction du Ministère du Plan et de la Coopération Internationale (MPCI) et avec l’expertise de l’Institut National de la Statistique (INS), le pays a modernisé ses outils de planification et de gestion économique, renforçant ainsi sa transparence, sa rigueur et sa crédibilité auprès des partenaires internationaux.

  • Production des premiers comptes nationaux trimestriels: Pour la première fois, la Guinée a produit des comptes nationaux trimestriels, offrant une vision en temps réel de l’évolution de l’économie nationale. Cette innovation permet une estimation régulière de la croissance trimestrielle, une meilleure anticipation des tendances économiques et une prise de décision plus rapide et informée. Elle aide également à identifier les secteurs en croissance ou en difficulté, permettant une réallocation efficace des ressources.
  • Rebasage des comptes nationaux: un exercice historique qui a permis de réviser le PIB en incluant des secteurs auparavant sous-estimés, tels que l’économie informelle, les services et les industries extractives, offrant une estimation plus précise et actualisée de la taille et des performances de l’économie guinéenne. Cette revalorisation du PIB facilite une planification plus efficace des politiques publiques et met en lumière des secteurs porteurs, tels que les services et les technologies, ouvrant la voie à des investissements ciblés.
  • Harmonisation avec les standards internationaux: grâce à la migration vers le Système de Comptabilité Nationale 2008 (SCN 2008), la Guinée renforce la crédibilité de ses données économiques et sa transparence auprès des investisseurs et partenaires techniques. Cette harmonisation facilite les comparaisons internationales, attire les investissements étrangers et permet une meilleure négociation des financements et programmes de coopération, en s’appuyant sur des données fiables et reconnues.

Ces avancées témoignent de l’engagement de la Guinée à moderniser sa gestion économique, en produisant des données fiables et actualisées, permettant ainsi d’anticiper les chocs économiques et de gérer efficacement ses ressources. Cette transparence renforce la confiance des partenaires techniques et financiers, facilite l’évaluation des performances économiques et attire les investisseurs étrangers en offrant une vision claire de l’environnement économique.

MPCI-SNU : le Ministre Ismaël NABE préside la session de dialogue sur le Pacte de financement du soutien à la réalisation des ODD

Conakry, le 21 janvier 2025-Le Ministre du Plan et de la Coopération internationale, Ismaël NABE, a présidé la session de dialogue entre le Système des Nations Unies, le gouvernement et les partenaires sur le Pacte de financement du soutien à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD). Il était accompagné des Ministres Mourana SOUMAH de l’Economie et des Finances, Charlotte DAFFE de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables et Rose Pola PRICEMOU.

En plus de la Coordination du Système des Nations Unies, les Chefs d’agences des Nations Unies, mais aussi des ambassades comme le Rwanda, le Maroc, le Japon, la Turquie, la Belgique, la Chine et des institutions internationales comme l’OIM, l’USAID, la Banque Mondiale, étaient égalent présents.

Il faut rappeler que lors du Sommet sur les objectifs de développement durable, tenu sous les 18 et 19 septembre 2023 en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies, les dirigeantes et dirigeants du monde entier ont reconnu qu’il était urgent de prendre des mesures audacieuses, ambitieuses, régulières, justes et transformatrices en matière de développement durable dans une approche multilatérale forte.

Le Pacte pour de financement est un instrument non contraignant destiné à l’action volontaire des États Membres, des autres partenaires de coopération et des entités du système des Nations Unies pour le développement. Il représente l’engagement universel à la Charte des Nations Unies et au Programme 2030. Il vise trois objectifs majeurs qui engagent mutuellement les parties, à savoir : un SNU plus stratégique et plus réactif – Résultats/ODD – Besoins et priorités nationaux – Charte des Nations Unies ; un SNU plus collaboratif et intégré – travaille dans le cadre des partenariats – relever les défis complexes de développement durable ; et enfin un SNU plus efficace et rationalisé – Ressources humaines –financement disponible – contribution à la réalisation des ODD.

Dans son allocution, la Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies (SNU), Kristèle YOUNES, a invité les Institutions internationales, les ambassades à une synergie d’action pour faire face aux urgences de la Guinée. « Le moment est critique. « L’horizon 2030 approche à grands pas, et la Guinée, comme beaucoup d’autres pays, est confrontée à une réalité simple mais urgente : il nous faut des actions audacieuses et des financements adaptés pour réaliser les Objectifs de Développement Durable (ODD). La question du financement n’est pas seulement de savoir combien de ressources nous pouvons mobiliser, mais, il s’agit aussi et surtout de savoir comment ces ressources peuvent être utilisées de manière optimale pour répondre aux priorités du pays », a tiré la sonnette d’alarme Mme YOUNES. Pour elle, ce dialogue marquera une étape cruciale dans l’engagement collectif de chacune des parties prenantes pour changer la trajectoire actuelle des ODD et libérer le plein potentiel du financement en faveur des populations guinéennes, notamment les plus vulnérables. « Sous l’impulsion du Ministère du Plan et de la Coopération Internationale, nous avons l’occasion d’être des artisans de cette transformation, pour réaliser l’Agenda 2030 qui exige des investissements considérables, et une approche innovante en matière de financement », a-t-elle conclu.

Dans son discours de circonstance, le Ministre du Plan et de la Coopération Internationale, Ismaël NABE, a rappelé que depuis l’adoption des ODD en 2015, la Guinée s’est engagée à inscrire ses actions de développement dans le cadre des ODD, à travers des stratégies nationales ambitieuses. « Notre vision stratégique, articulée autour du Programme Simandou 2040, vise à transformer nos richesses naturelles en leviers de développement durable. Structuré en cinq piliers, ce programme reflète une ambition claire : faire de la Guinée un modèle d’équilibre entre croissance économique et inclusion sociale. Nous avons fait des progrès notables dans des domaines essentiels tels que la réduction de la pauvreté, la lutte contre la faim, l’éducation, la santé et la protection de l’environnement. Malgré nos efforts, des contraintes financières, exacerbées par des crises multiples, freinent la pleine réalisation des ODD, en particulier dans les domaines des inégalités régionales, l’accès aux services de base et la résilience face aux chocs climatiques », a indiqué M. NABE. Pour répondre à ces défis, il a insisté sur trois axes prioritaires. Premièrement, mobiliser les ressources innovantes et diversifiées. Car, les financements traditionnels, bien que importants, ne suffisent plus. Ainsi, la Guinée plaide pour une approche qui combine les partenariats publics-privés pour attirer des capitaux privés dans les projets d’infrastructures et d’énergie, mais aussi les mécaniques de financement innovants, tels que les obligations vertes et les financements basés sur les résultats adoptés à des projets spécifiques. Deuxièmement, c’est de renforcer la solidarité internationale et la coopération sud-sud. A ce titre, la Guinée appelle à un soutien accru des partenariats bilatéraux et multilatéraux, l’intensification de la coopération sud-sud triangulaire et circulaire, qui constitue un levier stratégique pour des solutions adoptées et durables. Troisièmement, garantir l’efficacité et la transparence dans l’utilisation des ressources bien sûr, et une gestion rigoureuse et transparente des ressources essentielles pour inspirer la confiance des partenaires et maximiser les financements quand la Guinée en a besoin.

Pour le Ministre NABE, le Pacte de financement pour l’Accélération des ODD est une opportunité unique pour repenser l’approche collective du développement. Il a rassuré les partenaires de l’engagement du gouvernement pour une coordination efficace. « La Guinée, de notre part, s’engage à renforcer les capacités institutionnelles, notamment à travers des systèmes de suivi et d’évaluation performants. On s’engage aussi à aligner les investissements sur les priorités nationales, tout en assurant une coordination efficace avec les partenaires. En Guinée, nous croyons fermement que chaque franc investi, chaque partenariat noué, doit être guidé par une ambition commune : celle de transformer des vies, de réduire les inégalités et de protéger notre planète. Ensemble, nous pouvons faire de ce pacte un instrument puissant pour accélérer la réalisation des ODD et garantir un avenir prospère pour tous », a conclu le Ministre Ismaël NABE.

Le Ministre de l’Economie et des Finances, Mourana SOUMAH est revenu sur l’importance des financements dans le développement d’un pays. « Il n’y a pas de développement sans financement. Alors comme il n’y a pas de développement sans financement, il faut une synergie d’action puisque nous allons bien trouver la cible 2030. Ce financement doit être mobilisé sur le plan international, mais les efforts nationaux doivent également couvrir quand même une bonne partie des besoins en financement. En plus du financement international, nous devons mobiliser suffisamment les ressources internes et donc avoir une pression fiscale importante qui nous permet d’avoir un espace budgétaire afin de financer dans notre budget des points de développement très importants », a insisté M. SOUMAH.

Il est important de noter que d’autres sessions de dialogue entre le gouvernement et ses partenaires vont se tenir avant la 4ème Conférence Internationale sur le Financement du Développement prévue à Séville, en Espagne, du 30 juin au 3 juillet 2025.

Bilan 2024 : Une Année de Réalisations Exceptionnelles au Service du Développement Durable de la Guinée pour le Ministère du Plan et de la Coopération Internationale – Partie 1/6

L’année 2024 a été marquée par des avancées stratégiques et des réalisations historiques qui renforcent le rôle central du Ministère du Plan et de la Coopération Internationale (MPCI) dans le développement durable de la Guinée. Sous la conduite éclairée de Son Excellence Ismaël NABE, le ministère a consolidé sa mission de catalyseur du développement national à travers des avancées significatives dans les domaines de la coopération internationale, de la planification stratégique et du renforcement des capacités nationales.

Cet article-bilan, qui se décline en 6 parties, reflète une année d’efforts conjoints pour transformer les défis en opportunités, mobiliser des ressources sans précédent et jeter les bases d’une Guinée résolument tournée vers un avenir prospère et inclusif.

Partie 1 : Leadership et Mobilisation de Ressources : Une Année Record pour la Coopération Internationale 

En 2024, sous le leadership de Son Excellence Ismaël NABE, la Guinée a réalisé des avancées spectaculaires dans la mobilisation de ressources financières. Grâce à une diplomatie économique active et à des négociations stratégiques, le Ministère du Plan et de la Coopération Internationale (MPCI) a sécurisé des financements record qui positionnent la Guinée sur une trajectoire de transformation.

  • 666 millions USD avec la Banque Islamique de Développement (BID) pour soutenir les infrastructures, l’agriculture, la santé et l’éducation.
  • 100 millions USD de la Société Financière de Solidarité Islamique (SFSI) pour autonomiser les femmes et les jeunes à travers des projets générateurs de revenus.
  • 63 millions USD, constituant la première phase d’un accord global de 307 millions USD, avec la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) pour la construction de 150 forages d’eau équipés de pompes manuelles, la réalisation de 100 adductions d’eau potable dans les régions de Haute Guinée et de Guinée Forestière et la mise en place de systèmes d’alimentation en eau potable pour les villes de Beyla, Koubia et Fria.
  • la validation d’un nouveau Plan Stratégique Pays 2024-2029 avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour un montant de 143 millions USD. Ce plan permettra d’intervenir d’urgence en cas de crise alimentaire ou humanitaire ; d’améliorer la nutrition des enfants et favoriser leur scolarisation ; de lutter contre la malnutrition et améliorer la sécurité alimentaire des populations vulnérables ; de renforcer les capacités institutionnelles et opérationnelles des acteurs locaux.
  • le financement de plusieurs projets d’infrastructures avec la Banque Publique d’Investissement de France (Bpifrance), notamment les hôpitaux régionaux (105 millions d’euros), le projet TNT (66 millions d’euros), la construction de ponts métalliques (21,2 millions d’euros), les lignes 225KV du boucle Conakry/Postes Boké-Gaoual, dispatching Grand Conakry, lignes HTA, BT et Postes HTA/BT (250 millions d’euros), les lignes 225KV des zones minières Boké-Kamsar (60 millions d’euros), le cadastre numérique (50 millions d’euros), la production du riz sur 2 400 ha (36 millions USD)
  • le financement de 7 projets d’infrastructures majeures avec le Crédit Export de la Grande-Bretagne (UKEF), notamment la construction de la cité administrative de Koloma (200 millions USD), l’approvisionnement en eau du Grand Conakry phase 1, 2 et 3 (1,308 milliards USD), la construction de l’hôpital militaire (136 millions USD), la construction de la ligne côtière section 2- Souapiti-Amara-Boffa-Dubréka(173 millions USD), un laboratoire minier de norme internationale (50 millions USD), la construction de la ligne côtière section 1 – Boffa-Kamsar (107 millions USD)
  • le financement de la construction de la route Dabola-Faranah avec le Crédit Export de l’Espagne (CESCI)
  • une ligne de crédit de 500 millions USD avec le Crédit Export Polonais (KUKE) en faveur des projets de développement
  • 4 accords de conventions de financement avec l’Union Européenne pour un coût global de 104 millions d’euros, destinées à des projets structurants dans la santé, l’eau potable et l’emploi
  • un accord de 15 millions d’euros avec le gouvernement italien pour la coopération agricole avec la Guinée sur une période de 10 ans
  • un accord de 300 millions yens (équivalent à environ USD 1,9 millions) avec le Japon pour soutenir le projet d’assistance alimentaire au compte du Kennedy Round (KR) Grant et l’inauguration du nouveau siège de l’Institut National de Santé Publique (INSP), financé à hauteur de 2,5 milliards de yens japonais (soient 142,9 milliards GNF)

Sous le leadership visionnaire de Son Excellence le Président de la République, Général Mamadi DOUMBOUYA, un tournant historique a été marqué dans la coopération entre la Guinée et la Chine lors du FOCAC 2024. Lors d’un entretien stratégique de 20 minutes avec Son Excellence le Président XI JINPING, le gouvernement chinois a pris la décision de financer à hauteur de 1,4 milliard USD le barrage hydroélectrique et hydroagricole d’Amaria, un projet phare pour la transformation énergétique et agricole de notre nation.

Ce partenariat stratégique s’est encore renforcé le 30 décembre 2024 avec la signature, par le Ministre Ismaël NABE, d’un accord de coopération technique et économique non remboursable avec la République populaire de Chine. D’un montant de 200 millions de yuans (soit 27 millions USD), cet engagement ouvre la voie à des initiatives structurantes et ambitieuses pour un développement durable et inclusif, tout en consolidant les relations exemplaires entre nos deux pays.

En 2024, le Ministre Ismaël NABE a affirmé sa position de négociateur stratégique et de leader visionnaire en obtenant des financements record auprès de partenaires internationaux. Ces avancées témoignent de la confiance renouvelée des partenaires internationaux envers la Guinée, grâce à une gouvernance rigoureuse, une gestion efficace des ressources et un engagement partagé à bâtir un avenir prospère pour nos populations.

Médine/BID : le Ministre Ismaël NABE participe à la réunion de Haut niveau des Gouverneurs

La réunion des Gouverneurs de la Banque islamique de développement (BID), s’est tenue à Médine l’une des principales villes du Royaume d’Arabie Saoudite. A cette importante rencontre qui a eu lieu le 12 Janvier 2025, la Guinée était représentée par une forte délégation conduite par Ismaël NABE, Ministre du Plan et de la Coopération internationale, Gouverneur-pays de la BID.

Cette rencontre se tient à l’occasion de la fin du cycle stratégique actuel de l’organisation et va définir un nouveau cadre stratégique de développement pour la période 2026-2035.

La délégation activement participé à ce Conseil des Gouverneurs du Groupe de la BID. L’occasion était opportune pour le Ministre Ismaël NABE de plaider pour le financement ou l’accélération de subventions de plusieurs projets prioritaires portés devant l’organisation ainsi que son nouveau mode de financement. Il faut souligner que la BID finance plusieurs projets en Guinée. Pour les dix prochaines années, la BID devra être un partenaire de développement de choix pour les pays membres comme la Guinée, guidée par les principes islamiques, principalement tournée vers la solidarité, l’équité et la durabilité.

Dans son intervention, le Ministre Ismaël NABE a martelé : ’’ La Guinée se réjouit de la prise en compte des 5 piliers de son programme de développement socio-économique durable et responsable Simandou vision 2040 dans la stratégie décennale de BID validée ”. Il a sollicité la mise en place d’un guichet d’appui budgétaire, mais aussi d’établir des indicateurs clairs pour mesurer l’efficacité en tant que partenaire, tels que la satisfaction des pays membres, les résultats du projet et le volume des ressources mobilisées.  “Il est essentiel de mettre l’accent sur la cocréation et l’appropriation locale des solutions de développement pour garantir que l’aspect national devienne une réalité. Développer la solidarité et le partage des connaissances afin de l’étendre au-delà de l’aide financière pour inclure le renforcement des capacités, le partage d’études de cas réussis et la promotion de la coopération Sud-Sud et triangulaire”, a-t-il insisté.

Pour le Ministre Nabé, la création de centres d’excellence thématiques pour les pays membres pourrait faciliter l’échange de connaissances et de pratiques innovantes.

En termes de durabilité et d’exclusivité, M. Ismaël NABE a expliqué que : ‘’La durabilité ne doit pas seulement signifier la gestion de l’environnement, mais elle doit englober également les dimensions financières, institutionnelles et sociales. Donner la priorité à l’inclusion, en particulier pour les groupes vulnérables tels que les femmes, les jeunes et les communautés marginalisées, renforcerait encore l’impact du Groupe”.

A travers la BID, le Fonds de Solidarité Islamique (FSI) a validé, au compte de la Guinée, le programme HOPE de 100 millions de dollars américains et le retour des Guinéens avec le HCR pour 100 millions dollars américains.

Le Ministre Ismaël NABE a terminé sa mission par des rencontres bilatérales avec ses homologues ministres du Plan et de la Coopération internationale du Royaume d’Arabie Saoudite, du Bahrain, du Qatar, d’Egypte, Brunei, du Sénégal et de la Côte D’Ivoire.