UNE GUINEE NOUVELLE EST POSSIBLE

An 2 de la CTG : le ministre Ismaël NABE, un des panélistes sur le thème « Contenu local et transformation socioéconomique »

Conakry, le 30 juillet 2024-Le ministre du Plan et de la Coopération internationale, Ismaël NABE, était l’un des panélistes sur le thème : « Contenu local et transformation socioéconomique », avec pour slogan « Maximiser les retombées locales du Projet Simandou : vers une transformation socioéconomique de la Guinée ».

Aux côtés des ministres Alpha Bacar Barry de l’Enseignement supérieur, Djami Diallo de l’Environnement, des représentants de Rio Tinto, de Winning Consortium Simandou et du Directeur Général de GPC, le ministre Ismaël NABE a expliqué le plan adossé au projet Simandou, intitulé « Plan Simandou 2040 » que le ministère du Plan et de la Coopération internationale est en train d’élaborer. Ce plan ne sera pas lié à une personne comme l’a demandé le Chef de l’Etat, le Général Mamadi Doumbouya. « Il a demandé à tout le monde que ce plan-là soit vraiment un plan qui dépasse lui-même, tout gouvernement, tout ministre. Notre objectif principal aujourd’hui c’est de faire un plan 2040. Parce que de 2025 à 2040, nous avons 15 ans pour préparer un plan », a indiqué le ministre NABE.

Ce plan se structurera autour de dix points. D’abord, il y a les infrastructures. « En matière d’infrastructures, nous avons déjà commencé certains projets comme la cité administrative de Koloma, l’aéroport de Conakry. Ce sont des infrastructures de ce genre qui vont rentrer dans le plan 2040 ».

En ce qui concerne le financement du contenu local, le ministre Ismaël NABE a rappelé que l’Etat a mis en place la Banque nationale d’investissement qui est opérationnelle. « Il y a tous les volets dans cette banque. Nous n’avons pas besoin de créer aujourd’hui une banque agricole, une banque minière ou une banque des PME. La BNI a tous ces volets. Vous voulez un financement pour les PME, cette banque est capable de vous accompagner, pour l’agriculture, elle est également capable ».

Un autre point non des moindres, c’est l’énergie. Il faut une vision qui ne s’arrête pas à aujourd’hui. « Ce que nous devons faire, la génération qui va venir peut continuer sur les différentes étapes. Dans ce cadre-là, l’énergie, nous ne devons pas travailler aujourd’hui seulement pour couvrir le déficit énergétique, mais il faut se projeter en cinq ans, en dix ans. Quelles sont les solutions ? Parce que la population s’augmente. Mon département est en train de faire le Recensement Général de la Population et de l’Habitation. Il faut savoir où se trouvent les hommes pour pouvoir planifier cohéremment le développement ».

Il y aussi le tourisme, la sécurité, la gouvernance, la lutte contre la corruption, la défense. « Nous devons réfléchir sur tout ce que nous avons aujourd’hui pour sécuriser le futur. Parce qu’on n’en parle pas beaucoup. C’est un gros projet, il faut s’assurer que nous avons la sécurité aujourd’hui, nous avons la sécurité dans le futur pour permettre que ce projet soit bénéfique à la Guinée ».

Puis, l’éducation, notamment l’enseignement supérieur, l’enseignement technique et professionnel, et l’enseignement pré-universitaire seront pris en compte.

Le futur plan prend en compte aussi l’environnement, le changement climatique, notamment les ODD. La Guinée vient de présenter aux Nations Unies son Rapport national volontaire sur les ODD.

Le dernier point concerne le bien-être de la population, la santé. Car, une population qui n’a pas de santé, c’est un problème.

Ces dix points du plan Simandou 2040 vont être colmater et travailler avec tous les autres départements sectoriels. « Avec le ministre de l’Economie et des Finances, nous sommes en train de faire les esquisses, mais nous devons travailler avec tout le gouvernement pour que chaque programme, chaque stratégie corrobore avec notre plan », a-t-il rassuré.

Dans le domaine de la coopération internationale, le ministre Ismaël NABE a indiqué que les Guinéens vivant à l’étranger sont sollicités dans le projet Simandou. « C’est de s’assurer comment est-ce que les Guinéens, les compétences qui sont à l’extérieur, on peut les attirer pour venir travailler dans ce projet aujourd’hui. C’est le bon moment pour les Guinéens à l’étranger de venir en Guinée pour ne pas rater ce train. Nous sommes en train de faire la cartographie des Guinéens qui vivent un peu partout pour que ces Guinéens-là puissent servir, avant la formation sur place qui va prendre deux ou trois ans. Pour combler ce gap, nous devons inciter nos compatriotes, les Guinéens vivant à l’étranger à s’intéresser au projet Simandou », a insisté M. NABE.

Pour clore, le ministre Ismaël NABE dira que le Projet Simandou, c’est le compromis, la coopération, le partenariat et le peuple.

Service Communication et Relations publiques

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