Immersion gouvernementale : Le Ministre Ismaël NABE au cœur des réalités communautaires

Sous l’impulsion du Président de la République, le Général d’Armées Mamadi DOUMBOUYA, la délégation gouvernementale conduite par le Premier ministre Amadou Oury BAH s’est rendue dans la région forestière pour une immersion auprès des populations locales. Cette mission avait pour objectif de mieux appréhender les défis auxquels font face les communautés et de planifier les actions futures de développement.

C’est justement la raison de la présence du Ministre du Plan et de la Coopération Internationale, Ismaël NABE, sous la coordination du Premier Ministre Amadou Oury Bah. La visite a débuté par l’hôpital régional de N’Zérékoré, le chantier de la CNSS, ainsi que des rencontres protocolaires chez le patriarche, à la grande mosquée et à la cathédrale de la ville. La mission a aussi été marquée par l’inauguration de l’American Space, un centre dédié à la jeunesse, entièrement financé par l’ambassade des Etats-Unis en Guinée, et une visite au camp Behanzin, où un appel a été lancé pour renforcer la sécurité nationale.

La délégation a ensuite découvert le l’initiative « Village Faim Zéro » dans le district de Nienh, sous-préfecture de Kobéla, une initiative pilote du Programme Alimentaire Mondial (PAM). Ce programme novateur aide les habitants à combattre la faim, notamment grâce à une cantine scolaire alimentée directement par les récoltes locales de riz. Cette démarche permet de maintenir les enfants à l’école tout en soulageant les parents. Lors de cette visite, les officiels ont partagé un repas avec les élèves de l’école primaire de Nienh.

Le projet “Village Faim Zéro” a également retenu l’attention des autorités, avec une mise en avant de la variété de riz Tongi G, capable de produire entre 5 et 6 tonnes par hectare. Cette initiative symbolise la volonté du gouvernement de favoriser l’autosuffisance alimentaire en Guinée.

Le Ministre Ismaël NABE a également rencontré les directeurs préfectoraux du Plan pour discuter des défis auxquels ils sont confrontés, notamment ceux liés à l’exercice de leurs fonctions dans la région.

A la suite de cette rencontre, le Ministre NABE a encouragé ces cadres à redoubler d’efforts pour accompagner la vision gouvernementale surtout dans l’élaboration du Programme “Simandou 2040”, qui ambitionne une Guinée émergente à l’horizon 2040.

Une immersion riche de promesses pour un développement inclusif et durable.

Coopération Guinée-Koweït : le projet de construction de l’échangeur d’Enco5 en bonne voie

Le Ministre Ismaël NABE, dans son élan de coopération pour améliorer les infrastructures routières en Guinée, a eu des discussions approfondies avec le Fonds Koweïtien pour le Développement Économique Arabe (FKDEA). C’était à la faveur de la restitution des travaux d’évaluation que la mission du Fonds Koweïtien a effectué ces derniers jours en Guinée. Ce projet comprend la construction de l’échangeur d’Enco5 qui sera constitué d’un passage souterrain et d’un passage supérieur, visant à fluidifier le trafic sur la Transversale T4 et la Route Le Prince.

Le coût total des travaux pour cette nouvelle infrastructure est estimé à environ 35 735 458 USD dont les 26,55 % du coût total des travaux sont financés par le Fonds koweïtien avec un gap de 73,45%.

Ce projet, une fois achevé, devrait considérablement faciliter les déplacements quotidiens des citoyens et de leurs biens. La construction de l’échangeur d’Enco5 vient s’ajouter à celui de Bambéto. Toute chose qui constitue un bel exemple de coopération internationale en matière de développement d’infrastructures. Les prochaines étapes incluront des études détaillées et la mise en œuvre des travaux, avec l’espoir d’une finition dans les meilleurs délais pour le bénéfice des citoyens guinéens.

Il faut rappeler que le Fonds Koweïtien finance déjà plusieurs projets dans le secteur des infrastructures. Il s’agit de l’échangeur de Bambéto, le raccordement en 2×2 Voies Bambéto-ARPT, la route à 2×2 voies Aéroport Bambéto sur la T2 ainsi que la route Guéckédou-Kondebadou sur la RN2 aujourd’hui terminée et réceptionnée.

Bilan 2024 : Une Année de Réalisations Exceptionnelles au Service du Développement Durable de la Guinée pour le Ministère du Plan et de la Coopération Internationale – Partie 4/6

L’année 2024 a été marquée par des avancées stratégiques et des réalisations historiques qui renforcent le rôle central du Ministère du Plan et de la Coopération Internationale (MPCI) dans le développement durable de la Guinée. Sous la conduite éclairée de Son Excellence Ismaël NABE, le ministère a consolidé sa mission de catalyseur du développement national à travers des avancées significatives dans les domaines de la coopération internationale, de la planification stratégique et du renforcement des capacités nationales.

Cet article-bilan, qui se décline en 6 parties, reflète une année d’efforts conjoints pour transformer les défis en opportunités, mobiliser des ressources sans précédent et jeter les bases d’une Guinée résolument tournée vers un avenir prospère et inclusif.

Partie 4: Statistiques et Gouvernance: Des Données pour Mieux Décider et Planifier le Développement de la Guinée 

Mené sous l’impulsion du Ministère du Plan et de la Coopération Internationale (MPCI), le 4e Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH4), qui approche son achèvement, représente un jalon crucial pour renforcer notre capacité de planification et jeter les bases d’un développement socio-économique inclusif et durable.

Le RGPH4 a déjà permis de collecter des données précises, fiables et actualisées sur la population, les ménages et les infrastructures d’habitation. Ces informations sont essentielles pour comprendre les dynamiques démographiques et les besoins en services de base (infrastructures, éducation, santé, etc.) afin de renforcer la capacité du gouvernement à élaborer des plans de développement sectoriels et de mieux cibler les politiques publiques en identifiant les zones les plus vulnérables et les populations les plus défavorisées.

En outre, le RGPH4 a permis à la Guinée de se conformer aux normes internationales en matière de collecte et d’analyse de données démographiques, renforçant ainsi sa crédibilité auprès des partenaires internationaux. Ces données sont désormais un outil indispensable pour attirer les investissements étrangers et mobiliser des ressources financières en faveur du développement durable.

Par ailleurs, la reprise des Schémas Régionaux d’Aménagement et de Développement (SRAD), pour la première fois en plus de quarante ans, symbolise la volonté du gouvernement de doter chaque région de la Guinée d’un cadre structurant, garantissant une exploitation optimale de nos ressources locales et une réduction des disparités régionales.  Pour garantir une mise en œuvre harmonieuse, ce processus sera accompagné de Plans Régionaux de Développement (PRD), des outils de planification triennale adaptés aux spécificités locales.

Les SRAD incarnent une vision de développement territorial équilibré, où chaque région contribue à la prospérité nationale tout en exploitant son potentiel. Dans les zones minières, ils prévoient des investissements dans les infrastructures de transport et la création de zones économiques spéciales pour attirer les investisseurs et valoriser les ressources. Dans les régions agricoles, l’accent est mis sur l’irrigation, la transformation des produits agricoles et la création de marchés locaux, accompagnés de programmes de formation pour moderniser les pratiques agricoles. Enfin, dans les zones côtières et forestières, les SRAD intègrent des projets de préservation des écosystèmes et de tourisme durable, alignés sur les Objectifs de Développement Durable (ODD).

Les SRAD se distinguent par leur approche participative, impliquant les collectivités locales, la société civile et le secteur privé dans la planification. Cette démarche garantit l’alignement des priorités régionales sur les besoins des populations et renforce la légitimité des projets. Par exemple, à Kindia, les consultations locales ont permis d’identifier des besoins en eau potable et en infrastructures scolaires, tandis qu’à Kankan, les acteurs locaux ont contribué à la conception d’un projet agro-industriel.

Les SRAD améliorent la coordination des partenaires techniques et financiers (PTF), évitant les doublons et maximisant l’impact des investissements. Par exemple, à Labé, les SRAD ont permis de coordonner les efforts de la Banque mondiale et de l’Union européenne pour financer un projet intégré de développement rural. Cette coordination a également facilité la mobilisation de financements additionnels, renforçant la confiance des partenaires internationaux. Le MPCI a renforcé la coordination des interventions des partenaires techniques et financiers (PTF) à travers la mise en place d’un Site Web de cartographie des interventions des PTF. Cet outil permet de visualiser les projets en cours et de mieux coordonner les efforts des différents acteurs, évitant ainsi les doublons et maximisant l’impact des investissements.

Le RGPH-4 et les Schémas Régionaux d’Aménagement et de Développement (SRAD) sont des outils qui orientent les politiques publiques vers une réduction des disparités régionales et une allocation optimale des ressources. Ils sont une preuve de l’engagement du gouvernement à moderniser ses outils de gouvernance et à répondre aux besoins réels de sa population. Il constitue également une étape clé pour la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD) et la réalisation de la vision stratégique du pays à l’horizon 2040.