Région Forestière : le Ministre Ismaël NABÉ en première ligne d’une mission décisive sur le RGPH-4 et le Programme Simandou 2040

Dans le cadre de la campagne nationale de sensibilisation pour le Quatrième Recensement Général de la Population et de l’Habitation (RGPH-4), le Ministre du Plan et de la Coopération Internationale, Monsieur Ismaël NABÉ, accompagné d’une importante délégation, a effectué une tournée dans la région forestière. Ce déplacement, avec des étapes à N’Zérékoré, Beyla et Macenta, avait pour objectifs de sensibiliser les populations locales sur l’importance du recensement, d’évaluer l’état d’avancement des infrastructures publiques et de vulgariser le Programme Simandou 2040 auprès des communautés de la région.

Lors de son passage à Sérédou, dans la préfecture de Macenta, Monsieur le ministre a reçu un accueil chaleureux de la part des autorités locales et des habitants, soulignant l’enthousiasme suscité par sa visite dans sa ville natale, où il a grandi. À cette occasion, la délégation ministérielle a visité le centre agro-pastoral des sœurs Irsela du mont Ziama, spécialisé dans l’agriculture, l’élevage, la pisciculture et la formation des jeunes dans l’agro-business.

Fortement impressionné, Monsieur NABÉ a salué cette initiative qui s’inscrit parfaitement dans la vision du Chef de l’État, telle que présentée dans le Programme Simandou 2040. Il a souligné que le RGPH-4 est un outil indispensable pour une planification efficace des politiques publiques permettant de mieux orienter les investissements et d’assurer une répartition équitable des services de base.

En marge de la campagne de sensibilisation, le ministre a également supervisé les infrastructures financées par son département, notamment dans le cadre des projets du Fonds de Développement Économique et Social (FDES) et de l’Inspection Régionale du Plan de N’Zérékoré. Ces infrastructures, comprenant des écoles, des centres de santé et des installations hydrauliques, visent à améliorer les conditions de vie dans cette région. Monsieur NABÉ a insisté sur l’importance de respecter les délais de réalisation de ces projets afin de répondre aux besoins pressants des populations locales.

Le ministre a également profité de cette tournée pour mettre l’accent sur la vulgarisation du Programme Simandou 2040, un projet phare destiné à transformer l’économie guinéenne à long terme. Au cours de ses échanges avec les populations, il a expliqué les retombées économiques et sociales attendues, tout en soulignant l’importance pour les communautés locales de s’approprier ces initiatives afin d’en assurer le succès. Il a rappelé que ce programme, centré sur le développement des infrastructures et l’amélioration des services sociaux, constitue un levier clé pour un développement durable et inclusif en Guinée.

Enfin, cette mission de terrain a été l’occasion pour le ministre de transmettre aux sages de la Guinée Forestière l’appel du Chef de l’État en faveur d’un climat de paix et de quiétude sociale, tout en les encourageant à participer activement aux projets qui façonnent leur avenir.

Population et Développement : Validation du rapport d’analyse de la Budgétisation Sensible au Dividende démographique

Conakry, le 24 décembre 2024 – Le Ministère du Plan et de la Coopération Internationale, à travers la Direction Nationale Population et Développement (DNPD), a organisé un atelier de validation du Rapport d’analyse de la Budgétisation Sensible au Dividende Démographique (BSDD). Avec l’appui financier de la Banque mondiale, via le projet SWEDD, cet atelier vise à analyser les composantes budgétaires et les élasticités des fonctions budgétaires au Dividende Démographique, conformément à la feuille de route de la BSDD.

L’objectif principal est de valider le rapport d’analyse de la BSDD. Plus spécifiquement, il s’agit de : présenter une synthèse du concept, des objectifs et des enjeux de la Budgétisation Sensible au Dividende Démographique (BSDD) ; partager les résultats et recommandations issus de l’analyse ; amender et valider les principales conclusions du rapport ; élaborer une feuille de route pour les prochaines étapes de valorisation du rapport.

Dans son discours de bienvenue, le Directeur national Population et Développement, Abdoulaye SANOH, a exprimé sa gratitude envers toutes les parties impliquées dans l’élaboration de ce rapport. Il a invité les participants à faire des recommandations qui permettront aux décideurs de mettre en place des politiques publiques innovantes et adaptées. Pour M. Sanoh, cela implique à repenser à la manière de budgétiser en intégrant les critères de sensibilité démographique. Enfin, M. Abdoulaye Sanoh a remercié la Banque mondiale et l’UNFPA pour leur soutien indéfectible.

Le Représentant de la Banque mondiale, Sam Agbawonba, a qualifié le rapport de jalon clé. Selon lui, ce document servira d’outil puissant de plaidoyer auprès des décideurs pour intégrer le Dividende Démographique dans les processus de planification. Il a félicité le ministère du Plan et de la Coopération internationale et la Direction nationale Population et Développement pour l’élaboration de ce document.

Dans son allocution d’ouverture, le Secrétaire Général du Ministère du Plan et de la Coopération Internationale, Kabèlè SOUMAH, a mis en lumière l’importance d’une budgétisation qui prend en compte les dynamiques démographiques (proportions d’enfants, d’adultes et de personnes âgées) pour maximiser les bénéfices socioéconomiques. Il a également souligné l’enjeu d’une gestion équitable des ressources publiques.

Le Secrétaire Général a précisé que ce rapport va améliorer la programmation budgétaire et aligner les politiques sectorielles sur les objectifs de développement durable et garantir que chaque investissement public bénéficie effectivement aux populations les plus vulnérables. Il a exprimé sa gratitude à la Banque Mondiale et à l’UNFPA pour leurs soutiens constants à l’amélioration des conditions de vie et à favoriser le développement économique.

Il faut rappeler que la Guinée, à l’instar des autres pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, a mis en place, via le projet SWEDD, l’Observatoire National du Dividende Démographique (ONDD). Cet organe est chargé d’assurer une veille stratégique et d’orienter les politiques publiques pour maximiser les retombées du Dividende Démographique.

Les experts se sont engagés dans plusieurs ateliers de renforcement de capacités pour transformer le budget classique en un budget fonctionnel aligné sur les composantes du Dividende Démographique (éducation, santé, énergie, sécurité, etc.) sur une période d’au moins 15 ans ; analyser rétrospectivement les données budgétaires des 15 dernières années ; évaluer les élasticités budgétaires afin d’intégrer efficacement les dimensions du Dividende Démographique.

Le rapport servira de base pour orienter les politiques budgétaires et garantir que les investissements publics profitent aux populations, en particulier les plus vulnérables. Ce travail s’inscrit dans une logique d’amélioration des conditions de vie et de développement socioéconomique durable pour la Guinée. Le Dividende Démographique, lorsqu’il est intégré de manière cohérente au budget national, constitue un levier stratégique pour accélérer la croissance inclusive et durable, tout en répondant aux Objectifs de Développement Durable.

Le rapport recommande la priorisation des politiques publiques d’investissement. Car en Guinée, beaucoup de politiques et programmes peuvent être mises en place pour maximiser le dividende démographique. Le rapport insiste que la capture du dividende démographique requiert des investissements pour renforcer l’accumulation de capital physique et humain et la mise en œuvre des politiques économiques saines. Les investissements dans les secteurs constituant les fonctions principales, sont nécessaires pour créer les conditions favorables à l’optimisation du dividende démographique et à la réalisation des objectifs du développement durable.

Les agendas internationaux et nationaux ont développé des axes de développement dont il convient d’établir le lien avec les dimensions du DDMI. Ainsi selon les analyses des élasticités budgétaires, une augmentation du budget de quelque nature que ce soit (fonctionnement, investissement et transfert) impacte sur l’évolution du DDMI des secteurs constituant ces fonctions indiquées dans le modèle. Autrement dit, une augmentation (en %) du budget, total ou selon la nature, d’un secteur entraine une hausse (en %) du bien-être de la population.

Approvisionnement en eau : le Ministre Ismaël NABE préside la signature du contrat de construction de 120 forages et 20 adductions d’eau potable

Conakry, le 23 décembre 2024 – Le Ministre du Plan et de la Coopération internationale, Ismaël NABÉ, a présidé la cérémonie de signature du contrat pour les travaux de la 5ᵉ phase du Programme saoudien de forage de puits et de développement rural en Afrique.

 

Il était accompagné du Ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Ibrahima Kalil CONDÉ, ainsi que de membres de son cabinet, de responsables du Service National d’Aménagement des Points d’Eau (SNAPE) et des représentants du Fonds saoudien en Guinée.

Ce contrat, d’un montant de 8 millions de dollars américains, porte sur la construction de 120 forages équipés de pompes manuelles et de 20 systèmes alimentés par énergie solaire ou dotés d’adductions d’eau potable. Chaque adduction comprendra un réservoir d’une capacité de 50 m³, 5 000 mètres de conduites et 10 bornes fontaines, chacune équipée de deux robinets. Les préfectures bénéficiaires de ce projet sont Kérouané, Beyla et Lola.

Le Directeur Général du SNAPE, Laye Fodé KABA, a salué ce projet qui contribuera à l’amélioration des conditions de vie des populations des préfectures ciblées. Il a rappelé que le Fonds saoudien avait déjà financé la réalisation de 605 forages équipés de pompes à motricité humaine et de 8 adductions d’eau potable, permettant de répondre aux besoins de 205 000 habitants en Guinée. M. KABA a exprimé sa profonde gratitude envers le Fonds saoudien pour ce soutien qui participe activement au développement du pays.

Dans son intervention, le Ministre Ismaël NABÉ a retracé l’historique de ce partenariat avec l’Arabie Saoudite. « Il y a un an et demi, le président du Fonds saoudien est venu à Conakry pour signer l’accord de don. Aujourd’hui, la Guinée est heureuse. Ce projet est le plus important en termes de financement, avec un montant de 8 millions de dollars contre 5 millions pour le précédent. Cela permettra de couvrir un plus grand nombre de préfectures. Après de longues consultations techniques, nous sommes confiants que les travaux débuteront dès janvier 2025. Il n’y a plus d’obstacles. Nous remercions le Fonds saoudien et l’Arabie Saoudite pour leur soutien continu à la Guinée », a-t-il déclaré.

Il est à noter que le Ministre Ismaël NABÉ a commencé à gérer ce dossier de don saoudien lorsqu’il occupait le poste de Conseiller à la Primature. Aujourd’hui, une grande partie des projets réalisés par le SNAPE sont attribués à ses efforts.

Ce don du Fonds saoudien aura un impact significatif sur la vie des populations bénéficiaires. En Guinée, la priorité pour beaucoup de communautés est l’accès à l’eau potable, un besoin fondamental qui transforme durablement leur quotidien.

Migration vers le numérique : le Ministre Ismaël NABE assiste à la pose de la première pierre de la TNT

Conakry, le 20 décembre 2024–Le Ministre du Plan et de la Coopération Internationale, Ismaël NABE, a assisté, aux côtés du Premier ministre, à la cérémonie de lancement officiel de la TNT (Télévision Numérique pour Tous) en République de Guinée. Depuis près de 20 ans, la Guinée peinait à honorer ses engagements vis-à-vis de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) dans le cadre de la migration de l’analogique au numérique.

Sous le leadership du Ministre Ismaël NABE, ce projet voit enfin le jour grâce à un financement de 66 millions d’euros par la BPI France.

Le Coordinateur du Projet de la TNT, N’Fa Ousmane Camara a fait un petit aperçu de l’état actuel de l’audiovisuel en Guinée en matière d’infrastructures. « A la date d’aujourd’hui, sur les 32 sites qui diffusent les programmes de la radio et télévision nationale, il n’y a que huit qui fonctionnent. Cela veut qu’il y a un déficit en terme de couverture nationale. Il n’y en a qu’un seul moyen de transport de signal de la RTG vers l’intérieur du pays, c’est le satellite », a-t-il expliqué.

Le Représentant de Thomson Broadcast, partenaire technique du projet, Alexandre Boudet a rappelé que les premiers programmes de télévision guinéenne ont été diffusés en 1977 sur un émetteur analogique Thomson. « La France a accompagné la modernisation du secteur audiovisuel en Guinée et nous sommes réunis aujourd’hui en 2024, pour célébrer le démarrage d’un projet de modernisation sans précédent du secteur visuel de la Guinée. Nous sommes très fiers de poursuivre notre développement sur le continent africain. La Guinée fut parmi les premiers pays a lancé le processus de migration du numérique dès 2010 tout en transformant son retard. Ce qui en est une formidable opportunité », s’est réjoui M. Boudet.

Le Ministre Ismaël NABE a exprimé sa reconnaissance envers les partenaires institutionnels et financiers que sont la BPI France, le Trésor Français, la BIDC, la BCRG, Ecobank Guinée, ainsi qu’à Thomson Broadcast Phenixya pour leur expertise et leur suivi constant. Il a précisé que ce projet s’inscrit pleinement dans le pilier 3 du programme Simandou 2040, dédié aux Infrastructures, Transport et Technologies.

Enfin, le Ministre NABE a réaffirmé l’engagement du MPCI à accompagner le Ministère de l’Information et de la Communication, dans l’esprit de solidarité gouvernementale, pour garantir le succès de ce projet et de ceux à venir.

Le Ministre de l’Information et de la Communication, Fana Soumah, a déclaré qu’il s’agit d’une grande réforme en faveur du secteur de l’audiovisuel. « C’est un investissement très important qui a été mobilisé pour la mise en œuvre de ce grand projet grâce au leadership du chef de l’État et de son gouvernement. Il est question d’une prise en compte des besoins des populations guinéennes dans le cadre de l’information », a-t-il indiqué.

Dans son discours de lancement, le Premier ministre, Amadou Oury Bah, a affirmé qu’aujourd’hui la TNT a permis à plusieurs pays de booster leur culture, de booster la créativité, l’innovation, de les mettre sur une orbite en termes de production audiovisuelle, cinématographique et à un niveau très élevé. « Il y a quelque chose qui a fondamentalement changé dans notre approche, dans notre vision, dans notre quotidien, puisque chaque jour, nous voyons des images. Et la Guinée a pris du retard. Ce retard s’est répercuté sur maints domaines. Au début, nous étions parmi les pionniers sur le plan du cinéma. Nous étions les premiers dans la création artistique, musicale. Nous avons, à travers certains de nos compatriotes, lancé, disons, la créativité dans maints pays comme la Côte d’Ivoire et ailleurs. Nos talents ont été oubliés. Ils ne peuvent et non plus s’expatrier où se faire connaître qu’à travers les télévisions des autres », a regretté le Premier ministre.

Toutefois, M. Amadou Oury BAH a affirmé qu’aujourd’hui, avec la TNT, c’est un autre univers qui va fondamentalement changer l’approche. « C’est un monde formidable si nous avons le courage, nous avons le sens de l’effort, le sens de la créativité pour se mettre au goût du jour, pour créer du contenu. En mesure d’être vendu et s’exporter. Les Guinéens ont du talent qu’il faut rattraper le retard le plus rapidement possible. Que ce soit dans la création du contenu pour les télévisions, que ce soit dans la création du contenu à travers le théâtre ou le cinéma. Cela va permettre de mettre en lumière nos talents sur le plan artistique, sur le plan musical, sur le plan sportif », a conclu le Premier ministre.

Il faut noter que le protocole financier entre le gouvernement français et la République de Guinée est détaillé comme suit : le montant du financement hors frais s’élève à 56,100 Millions d’euros dont 31, 100 Millions d’euros de crédits garantie par BPI FRANCE, 25 millions d’euros de prêt du Trésor français. A cela s’ajoute les primes d’assurance de 9 900 000 euros ramenant ainsi le prix du contrat commercial à un total de 66 millions d’euros. Le projet comprend : les fournitures et services pour le réseau de Télévision Numérique Terrestre (TNT) et Radio FM pour 38 338 644 euros ; la construction de studios, l’acquisition d’OB van et l’archivage pour 22 572 545 euros ; le management et le personnel d’exploitation des équipements et infrastructures pour 3 088 811 euros ; le fonctionnement de l’Unité de Gestion du Projet pour 2 000 000 euros.

MPCI : le Ministre Ismaël NABE préside la revue annuelle 2024 du cadre de coopération Guinée-UNICEF

Conakry, le 18 Décembre 2024-Le Ministère du Plan et de la Coopération internationale, à travers la Direction Nationale des Organisations Internationales (DNOI), a organisé l’atelier de la revue annuelle 2024 du programme de coopération entre la République de Guinée et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF). Il a réuni des représentants des agences du Système des Nations Unies en Guinée, des Directeurs de cabinet des gouvernorats, des représentants des organisations de la société civile et des cadres du département.

Le Ministre Ismaël NABE a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux en compagnie de la Ministre de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables, Charlotte DAFFE, et du Représentant résident de l’UNICEF en Guinée, Félix ACKEBO.

L’objectif est d’examiner les progrès accomplis vers l’atteinte des résultats de la première année de mise en œuvre du programme de coopération 2024-2028, tirer les leçons majeures de mise en œuvre et de préparer les plans de travail opérationnels 2025 et 2026. Spécifiquement, il s’agit entre autres de : faire le point sur les changements intervenus dans la situation des enfants et des femmes et dans l’environnement programmatique, et discuter des implications possibles pour le programme ; d’apprécier les progrès accomplis dans la réalisation des résultats tels qu’ils ont été définis dans les plans de travail annuel 2024 et documenter les enseignements tirés en termes de ce qui a fonctionné et de ce qui n’a pas fonctionné et le pourquoi ; d’analyser les indicateurs et leurs cibles, les renseigner et examiner les implications qui en découlent pour toutes les composantes du programme pays ; d’analyser les performances programmatiques par composante, en termes de réduction des goulots et d’accélération des progrès, en particulier pour les enfants les plus défavorisés ; d’examiner les barrières, obstacles et les défis rencontrés dans la réalisation des résultats, leurs causes profondes ainsi que la manière de les atténuer ou de les adresser ; de recommander des ajustements aux stratégies de mise en œuvre dans le cadre des théories du changement des composantes respectives ; de déterminer les priorités du plan glissant de travail 2025-2026 et les cibles annuelles sur la base des documents programmatiques du nouveau programme de coopération.

Dans son discours de bienvenue, le Directeur national des organisations internationales, Alphadio Idriss HANN, a indiqué que cette rencontre est une occasion précieuse pour célébrer les succès déjà accomplis, mais aussi pour identifier les défis et les stratégies pour les relever efficacement.

Le Représentant résident de l’UNICEF en Guinée, Félix ACKEBO, a souligné que cette revue marque l’évaluation de la première année de mise en œuvre du cycle de programme 2024-2028 et la planification des actions stratégiques pour les années à venir. M. ACKEBO a exprimé sa gratitude au Ministre du Plan et de la Coopération internationale et son homologue de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables pour leur leadership et dévouement inébranlable non seulement à la cause des enfants, mais également pour les efforts des différents ministères sectoriels pour les avancées significatives en faveur de la promotion des droits et du bien-être des enfants de Guinée.

Dans son discours d’ouverture, le Ministre Ismaël NABE a rappelé que cette revue est un exercice participatif qui vise à renforcer les échanges intersectoriels, les analyses des goulots persistants et prendre en compte des priorités sectorielles émergentes et renforcer les synergies intersectorielles.

Même que ce moment d’évaluation et de réflexion commune est essentiel pour garantir que les actions restent pertinentes, efficaces et alignées sur les priorités nationales définies par le Gouvernement guinéen.

Le Ministre Ismaël NABE a insisté sur l’importance de la coordination des interventions, d’où la création de l’Unité Centrale de Coordination (UCC) au sein du Ministère du Plan et de la Coopération Internationale. Elle constitue l’épine dorsale de notre dispositif de suivi et de coordination des programmes mis en œuvre avec les agences du Système des Nations Unies. Ses objectifs s’articulent autour de trois axes principaux : renforcer la synergie des interventions à travers une planification intégrée et un suivi-évaluation rigoureux ; assurer une meilleure utilisation des ressources humaines, techniques et financières pour maximiser leur impact ; garantir la redevabilité en fournissant des données fiables et des rapports réguliers sur les résultats des différents programmes.

Dans le cadre des partenariats avec l’UNICEF, le Ministre NABE a soutenu que des efforts ont été concentrés sur l’accès à l’éducation de qualité, aux services de santé adéquats, et à la protection des enfants contre la violence et l’exploitation. Ce programme met l’accent sur l’inclusion des communautés les plus vulnérables et s’inscrit dans une approche holistique pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD).

Il a poursuivi que son département est engagé dans un processus de redynamisation de cette unité, avec pour objectif d’améliorer la synergie des interventions, d’optimiser l’utilisation des ressources, et surtout, d’accroître l’impact de nos actions sur les populations les plus nécessiteuses. « Ce processus de renforcement vise à positionner l’UCC comme un véritable centre stratégique, capable de répondre aux défis de coordination et de garantir que chaque action menée contribue de manière tangible à l’amélioration des conditions de vie dans notre pays », a-t-il renchéri.

Pour lui, les deux piliers de Simandou 2040 (Santé et Bien-être ; Éducation et Culture) reflètent la conviction des autorités que le développement humain est le moteur d’une Guinée prospère. Ainsi, l’UCC et le Programme Simandou incarnent ensemble notre volonté de bâtir une Guinée résiliente et prospère, où chaque partenaire, local ou international, joue un rôle décisif.

Enfin, le Ministre Ismaël NABE a salué les efforts de l’UNICEF, qui, aux côtés des autres agences du Système des Nations Unies, a toujours été un partenaire privilégié et engagé de la Guinée. Car, son appui dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la protection des enfants, et dans bien d’autres secteurs, continue de transformer des vies et de donner espoir à des milliers de familles à travers la Guinée.

Renforcement du système de santé : le Premier ministre Amadou Oury BAH préside la remise d’équipements sanitaires et engins roulants offerts par le Projet SWEDD à Dabola

Dabola, le 13 décembre, le Premier ministre, Chef du gouvernement, Amadou Oury Bah, a présidé cérémonie de remise d’équipements sanitaires et engins roulants offerts par le Projet Régional d’Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel (SWEDD), financé par la Banque mondiale.

Il était accompagné du Ministre du Plan et de la Coopération Internationale, Ismaël NABE, le Ministre de la Santé et de l’hygiène Publique, Dr Oumar Diouhé Bah, du Représentant résident de la Banque Mondiale, Issa Diaw, d’un représentant de l’UNFPA, des gouverneurs des régions administratives de Faranah, de Labé et de Kankan, ainsi que le préfet de Dabola, les ONG partenaires du projet, les femmes et les filles bénéficiaires du Projet SWEDD.

Ces équipements sont composés de 14 ambulances, 14 cliniques mobiles, 210 motos et plus de 3 200 vélos. Ils sont offerts aux autorités sanitaires des préfectures de la zone de couverture ainsi que les jeunes filles élèves de ces zones.

Le projet SWEDD couvre 14 préfectures des régions de Faranah, Kankan et Labé. Il a touché directement 474 590 filles âgées de 10 à 19 ans ; 4 990 femmes et jeunes femmes âgées de 20 à 49 ans, mais aussi les jeunes, les leaders religieux, les coutumiers, les législateurs et autres acteurs de changement social et comportemental, etc. Il y a eu le recrutement et la formation de 197 sages-femmes qui sont dans les formations sanitaires des zones rurales où l’accès géographique est très compliqué ; le renforcement de capacités de 360 sages-femmes et agents techniques de santé, ainsi que la formation de 12 accesseurs des écoles de santé.

Dans son allocution, le Représentant résident de la Banque mondiale, Issa Diaw, a indiqué que le projet SWEDD est une initiative régionale, dans sa phase 1, neuf pays de l’Afrique de l’ouest et du centre, dont la Guinée. Il vise à la capture du dividende démographique par l’autonomisation des jeunes filles et des femmes, et l’accélération de la transition démographique dans les régions à haute vulnérabilité, des pratiques et normes sociales néfastes à cette autonomisation. Il a approuvé en 2020 pour 60 millions de dollars dont 40 millions en don. Il contribue aux objectifs de la Banque mondiale de soutenir ses pays membres pour les efforts d’autonomiser les femmes et les jeunes filles, et d’augmenter la croissance économique. Pour M. Issa Diaw, ces équipements visent à renforcer l’offre et la qualité des services de santé en général et des services de santé reproductive, maternelle, néonatale infantile et des adolescents.

Enfin, le Représentant résident de la Banque mondiale a félicité tous les acteurs qui ont facilité la mise en œuvre du projet avant de réaffirmer l’engagement de son institution à accompagner la Guinée dans son développement économique et social.

Dans son discours de circonstance, le Ministre du Plan et de la Coopération internationale, Ismaël NABE, a souligné que cette cérémonie de remise concrétise des années d’efforts concertés et représente la plus importante dotation en équipements jamais réalisée dans les préfectures de Labé, Faranah et Kankan pour l’amélioration de l’accès aux soins de santé et le renforcement de l’infrastructure éducative. C’est une étape majeure, dit-il, dans la modernisation des infrastructures sanitaires du pays. Il a saisi l’occasion pour rappeler les objectifs du projet SWEDD, notamment le renforcement des capacités professionnelles des femmes ; la réduction de la pénibilité du travail féminin ; la structuration en coopératives ; l’amélioration de l’accès à l’éducation ; le développement de la santé reproductive.

Même que dans le cadre de la mise en œuvre du Projet SWEDD, plusieurs équipements et matériels ont été mis à la disposition des couches de la population ciblées (des jeunes filles scolarisées, des élèves), notamment des matériels roulants, des équipements médicaux, des kits scolaires et hygiéniques, des tables bancs, de manuels de français et mathématiques. A cela, il faut ajouter des actions suivantes : plus 35 000 filles et femmes ont bénéficié des sessions de formation en entreprenariat et des équipements pour des activités génératrices de revenus ; plus de 100 000 jeunes filles scolarisées et 36 000 autres filles ont bénéficié des interventions du projet et des sessions de formation en compétence de vie ; 374 sages femmes ont été formées.

Le Ministre Ismaël NABE a insisté que ces équipements auront un ‘impact significatif et mesurable. Les 14 ambulances médicalisées permettront de réduire le temps d’intervention d’urgence. Les 14 cliniques mobiles permettront de dispenser des soins de santé de qualité dans les zones les plus reculées, renforçant ainsi la couverture sanitaire du pays. La flotte de motos tout-terrain permettra à nos ONG d’atteindre des villages supplémentaires. Les 3 200 vélos qui seront remis aux jeunes des écoles secondaires de 14 préfectures pour améliorer leur mobilité.

Il a interpellé les bénéficiaires que ces équipements offerts constituent non seulement des outils précieux, mais représentent avant tout un patrimoine communautaire dont la pérennité repose sur leur engagement quotidien. Il les a exhortés à assurer une utilisation rigoureuse et responsable des équipements ; à veiller à leur entretien régulier selon les normes établies ; à participer activement aux séances de formation technique ; à contribuer à la vulgarisation des bonnes pratiques d’utilisation dans leurs communautés ; à participer au suivi et à l’évaluation de l’impact de la mise en œuvre du projet SWEDD.

M. Ismaël NABE a réitéré la détermination du Gouvernement à accompagner les bénéficiaires à travers un programme de suivi trimestriel dans chaque préfecture ; un budget de maintenance garanti pour les trois prochaines années ; des formations continues pour le personnel médical et technique ; la création d’un centre d’excellence pour partager les meilleures pratiques ; l’extension progressive du programme à d’autres préfectures.

Il a remercié la Banque mondiale dont l’engagement technique et financier a permis de réaliser l’ambition du gouvernement de renforcer les capacités infrastructurelles de la Guinée en matière d’équipements. Enfin, il a sollicité l’extension du projet SWEDD en SWEDD plus pour pérenniser les acquis.

Le Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Oumar Diouhè BAH, a pris l’engagement de veiller à l’utilisation efficiente de ces équipements avant de remercier le Projet SWEDD, la Banque mondiale pour ce geste.

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, Amadou Oury BAH, a soutenu qu’en investissant sur les femmes, on investit sur l’ensemble de la société. Donc, qu’il est légitime de continuer à investir dans l’autonomisation des femmes. M. BAH a invité les bénéficiaires à utiliser à bon échéant ces équipements.

MPCI : Le Ministre Ismaël NABE préside la réunion de restitution de la mission de programmation de la SPPM de la BID

Conakry, le 12 décembre 2024-Le Ministre du Plan et de la Coopération Internationale, Ismaël NABE, par ailleurs Gouverneur Pays de la Banque Islamique de Développement (BID) pour la Guinée, a présidé la réunion de restitution de la mission de programmation de la Stratégie de Partenariat Pays Membres (SPPM) 2024-2027 du Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID).

En plus des membres de la délégation du Groupe de la BID, le Ministre Ismaël NABE avait à ses côté les membres de son cabinet et le Gouverneur de la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG), Dr Karamo Kaba.

Le Chef de la délégation, Dr Nabil GHALLEB, Directeur du Bureau régional de la BID à Dakar, a fait le point des différentes rencontres que sa délégation a eu avec les différents ministères sectoriels. Il a qualifié ces rencontres de fructueuses, car elles ont permis d’identifier des projets publics et privés prioritaires, rigoureusement alignés sur les aspirations stratégiques et les besoins de développement économique et social de la Guinée, tout en répondant efficacement aux ambitions définies dans la SPPM.

Le Ministre Ismaël NABE, Gouverneur Pays du Groupe de la BID, a fait le résumé des résultats de cette mission de la BID : « Le Groupe de la BID vient de terminer une excellente mission en République de Guinée. Elle était venue travailler avec tous les départements sectoriels pour la stratégie pays de la Guinée. En marge des Assemblées annuelles à Riyad, lors du cinquantième anniversaire, nous avons signé avec le Président du Groupe de la BID, la stratégie pays qui couvrait 666 millions de dollars américains. Il y a deux ou trois ans, cette stratégie a déjà commencé à travailler pour essayer d’identifier les projets prioritaires. La mission était venue depuis le lundi, il y a eu une visite de courtoisie auprès du Premier ministre, mais aussi une réunion préparatoire avec le pool économique et financier et avec les différents départements sectoriels. La mission s’est bien passée, elle a rencontré les ministres et les cadres des différents ministères pour identifier des projets sociaux, et économiques qui vont avec la vision du Chef de l’Etat, notamment la vision Simandou 2040 et qui vont changer la vie des populations de notre pays. Aujourd’hui, avec le montant de 666 millions de dollars américains, 33% sont déjà approuvés. C’est le lieu de remercier toute l’équipe de la BID, venue de Dakar, mais aussi le leadership à Djeddah, à sa tete, Dr Muhammed Jasser, président du Groupe de la BID. Parce que lors de cette mission, l’approbation a été donné pour deux projets phares de notre pays. Le premier, c’est le projet de centrale thermique de Kankan qui va aider cette zone de la Guinée pour l’électrification. Le deuxième, c’est le projet de la deuxième phase de l’emblématique projet Labé-Mali-frontière Sénégal. Je voulais encore remercier une fois de plus la BID ».

Le Ministre NABE a précisé que la BID est le premier partenaire financier de la Guinée. Son portefeuille avoisine 1,5 milliard de dollars américains avec un taux de décaissement à peu près 45%.

Il a souligné aussi que l’objectif de la mission était de coller la stratégie pays de la BID à la vision du Chef de l’Etat qui est le Programme Simandou 2040. « Donc, c’est une visite fructueuse. Ils partent satisfait, mais aussi il y a des éléments que nous devons vraiment porter notre attention. C’est le paiement des contreparties. Nous avons pris l’engagement avec Monsieur le Gouverneur de la BCRG qui est également le Gouverneur suppléant du Groupe de la BID pour accélérer le paiement de ces contreparties. Il y a aussi les projets qui ont duré dans le pipeline. Nous allons discuter avec nos collègues ministres, comment nous pouvons accélérer ces projets à travers des contrats de performance », a conclu le Ministre Ismaël NABE.

Il faut rappeler que les deux projets phares déjà approuvés font environ 254 millions de dollars américains, soient 153,5 millions USD pour la route régionale Guinée-Sénégal (tronçon Mali-Gadalougué) et 80 millions USD pour la centrale thermique de Kankan (40 MW).

Incendie du dépôt d’hydrocarbures de Kaloum : le Ministre Ismaël NABE préside l’atelier de présentation et validation du rapport de l’enquête sur son impact socio-économique

Conakry, le 11 décembre 2024 – Sous la présidence de M. Ismaël NABÉ, ministre du Plan et de la Coopération Internationale, s’est tenu l’atelier de présentation et de validation du rapport de l’enquête sur l’impact de l’incendie du dépôt d’hydrocarbures de Kaloum. Cette cérémonie a réuni des personnalités de premier plan, notamment M. Mourana SOUMAH, ministre de l’Économie et des Finances, ainsi que les représentants résidents de la Banque Mondiale et du PNUD.

L’incendie survenu en décembre 2023 a causé 25 décès, 454 blessés, et des pertes économiques estimées à 3 000 milliards de GNF, avec des projections atteignant 5 300 milliards d’ici fin 2024. Les secteurs des transports, de l’énergie et du commerce ont été particulièrement touchés, entraînant une hausse des prix et une insécurité alimentaire accrue pour de nombreux ménages.

Le représentant du PNUD a salué la résilience de l’économie guinéenne, portée par le secteur minier et les initiatives comme le projet Simandou.

De son côté, la Banque mondiale a réitéré son engagement à financer des projets de reconstruction, notamment la réhabilitation des écoles et des infrastructures sanitaires endommagées.

Pour répondre à l’urgence, le gouvernement a réorienté 50 millions USD de financements de la Banque mondiale vers :

  • La réhabilitation des infrastructures scolaires et sanitaires : 6,5 millions USD ;
  • L’approvisionnement électrique à Conakry : 24 millions USD ;
  • Le renforcement des infrastructures de protection civile : 17,8 millions USD ;
  • L’appui institutionnel : 1,6 million USD.

Le Ministre de l’Economie et des Finances, Mourana SOUMAH, a souligné la concordance des résultats de l’étude avec les données budgétaires nationales pour 2023 et 2024. Il a indiqué que cet incident avait engendré des dépenses imprévues importantes pour l’État, notamment dans les domaines de la reconstruction et de la gestion des urgences.

Cependant, grâce au soutien des partenaires tels que la Banque Mondiale et le FMI, ces défis ont été en grande partie surmontés. “La résilience de notre économie, soutenue par le secteur minier et les retombées du projet Simandou, a permis de maintenir une croissance estimée à 4 %”, a-t-il déclaré.

Dans son discours d’ouverture, le Ministre Ismaël NABÉ a remercié les partenaires techniques et financiers pour leur engagement ainsi que l’INS pour la qualité de son travail. Il a insisté sur l’importance de cette étude pour éclairer les décisions politiques et prévenir de futures catastrophes.

Cet atelier a permis de valider les résultats de l’enquête et de formuler des recommandations pour une gestion efficace des crises et une reconstruction durable. Les discussions ont souligné la nécessité de renforcer les mesures de prévention et de gestion des risques pour protéger la population et les infrastructures stratégiques du pays. Il marque également une étape cruciale dans la mobilisation des efforts pour reconstruire, prévenir et renforcer la résilience économique et sociale de la Guinée.

MPCI : le Ministre Ismaël NABE préside la réunion de la taskforce sur l’appui à la gestion des cantines scolaires avec le PAM

Conakry, le 10 décembre 2024-Le Ministre du Plan et de la Coopération internationale, Ismaël NABE, a présidé la réunion de la taskforce sur l’appui à la gestion des cantines scolaires avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM). Cette réunion a regroupé les Ministres de l’Economie et des Finances, Mourana SOUMAH, des Mines et de la Géologie, Bouna SYLLA, le Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation, Dr Youssouf Boundoun SYLLA, le Représentant résident du PAM et tout son staff, le Représentant résident du FMI, un représentant de la Banque mondiale en Guinée.

L’objectif de ce taskforce est de mutualiser les efforts des parties prenantes pour renforcer les capacités du programme de cantines scolaires et répondre aux besoins croissants des populations vulnérables, mais aussi d’identifier les modèles efficaces de gestion des cantines scolaires, mettre en place des systèmes de suivi et d’évaluation robustes, élaborer des stratégies de mobilisation des ressources à long terme, proposer de partenariats et pistes de solutions.

Les défis sont nombreux : couverture limitée des cantines scolaires, problèmes de logistique, financement durable et suivi rigoureux de la qualité des repas. Surtout l’autre défi crucial est la pérennisation du programme. C’est pourquoi, il est indispensable d’instaurer des mécanismes de financement stables et prévisibles, tout en favorisant une gestion locale inclusive et transparente.

La dernière enquête pour l’analyse globale de la vulnérabilité, de la sécurité alimentaire et la nutrition en Guinée produite par l’INS montre une détérioration importante de la situation alimentaire en Guinée, passant de 21,8 % en 2018 à 35,8 % en 2024, soit une hausse de 14 points ; la stabilité de l’insécurité alimentaire sévère au cours de la période 2018-2024 ; la forte croissance de l’insécurité alimentaire modérée.

Sur le plan scolaire, on compte environ 11 732 écoles primaires publiques et communautaires. Seuls 15% des enfants en âge d’être scolarisés reçoivent un repas à l’école. En 2023, seules 400 écoles bénéficient des repas scolaires mis en place par le ministère de l’Éducation et 800 autres écoles sont couvertes par le programme de repas scolaires du PAM. En zone rurale, on compte 1 181 058 élèves sur une population scolarisable de 1 408 050 enfants. Malgré la progression du taux de scolarisation dans le primaire ces 10 dernières années, seulement 76 % des filles sont scolarisées, contre 89,2 % des garçons. Le taux d’achèvement du cycle primaire est nettement inférieur chez les filles (52 % contre 67 % chez les garçons) et un taux d’admission au collège de 62,36 %.

Dans son mot d’introduction, le Ministre Ismaël NABE a remercié ses collègues ministres qui ont fait le déplacement avant d’exprimer sa gratitude à tous les partenaires techniques et financiers pour leur engagement constant en faveur du développement social et éducatif de la Guinée. Il a rappelé que la gestion des cantines scolaires est une priorité stratégique pour le gouvernement, car elle contribue directement à l’éducation, à la santé et au développement de nos enfants, tout en soutenant les économies locales.

Le Représentant résident du PAM en Guinée, Dr Hyoung-Joon LIM, a rappelé que les cantines scolaires jouent un rôle fondamental dans la lutte contre la malnutrition infantile et l’abandon scolaire. Elles garantissent non seulement que les enfants bénéficient d’un repas équilibré, mais aussi qu’ils puissent apprendre dans des conditions optimales. Même qu’elles représentent également un levier économique en soutenant les agriculteurs locaux, notamment à travers l’approvisionnement en produits alimentaires issus de l’agriculture familiale.

Les Ministres Bouna SYLLA des Mines et de la Géologie et Mourana SOUMAH de l’Economie et des Finances, ont proposé plusieurs sources de financement comme le FODEL avec l’ANAFIC pour permettre une gestion pérenne des cantines scolaires.

Les représentants de la Banque mondiale et du FMI ont également que leurs institutions respectives pourront assister le gouvernement dans sa quête de gestion pérenne des cantines scolaires.

Lors des prochaines réunions du taskforce, les acteurs mettront en place en place un partenariat tripartite entre le gouvernement, les Partenaires Techniques et financiers et les communautés locales, pour renforcer l’impact des cantines scolaires. Les perspectives sont de développer des cantines connectées à l’agriculture locale, favorisant une chaîne d’approvisionnement courte et bénéfique pour les producteurs ruraux. Même des solutions numériques sont explorées pour améliorer la gestion et le suivi des cantines, en optimisant les ressources et en garantissant la transparence.