Conakry, le 31 octobre 2025-La République de Guinée et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) ont franchi une nouvelle étape dans leur coopération avec la signature officielle du Cadre de Programmation Pays (CPP) 2024-2028, ce vendredi, au siège du Ministère du Plan et de la Coopération internationale. Cette cérémonie solennelle, présidée par le Ministre du Plan et de la Coopération internationale, Ismaël NABE, a réuni plusieurs membres du Gouvernement, notamment la Ministre de l’Agriculture, Mariama Ciré SYLLA, les Chefs de cabinet des ministère de la Pêche, de l’Aquaculture et de l’Economie maritime ; de l’Elevage ; de l’Environnement et du Développement durable, représentants leurs ministres respectifs ; des Responsables de la FAO ; des cadres des différents départements concernés ; des représentants du Système des Nations Unies, des partenaires techniques et financiers, de la Société civile ainsi que des acteurs du monde agricole.

Dans son discours de circonstance, le Représentant résident par intérim de la FAO en Guinée, Dr Lionel GBAGUIDI, a salué l’engagement du Gouvernement guinéen en faveur du développement rural et de la transformation agricole. « Cette signature n’est pas une simple formalité, mais le sceau d’un partenariat renouvelé et d’une vision ambitieuse pour l’avenir agricole et rural de la Guinée », a-t-il déclaré. Même que ce Cadre de Programmation Pays est le fruit d’un processus consultatif et inclusif, impliquant le Gouvernement, les producteurs, le secteur privé, la société civile, la jeunesse, et l’ensemble des partenaires techniques et financiers.

« Ce nouveau cadre de coopération, fruit d’un processus inclusif et participatif, s’aligne sur les priorités nationales définies dans le Programme de Référence Intérimaire (PRI 2022-2025), le Plan de Relance Économique, la loi d’orientation agricole, ainsi que la vision stratégique « Simandou 2040 ». Il est également cohérent avec le Cadre de Coopération des Nations Unies pour le Développement Durable (CCDD 2024-2028) et les Objectifs de Développement Durable (ODD) ». Rajoute-t-il.

Le CPP 2024-2028 de la FAO repose sur trois domaines stratégiques : le renforcement des capacités institutionnelles et de gouvernance, l’amélioration de la production agro-sylvo-pastorale et halieutique, et la promotion de la résilience et de la protection sociale en milieu rural.

Dr GBAGUIDI a rappelé : ‘’ les initiatives phares sont déjà engagées en Guinée, telles que « Main dans la Main », « One Country One Commodity Product » (OCOP), et la promotion de l’approche « One Health ». Le succès de ce cadre dépendra de notre capacité à travailler main dans la main : Gouvernement, agences onusiennes, secteur privé et société civile », a-t-il insisté, avant de réaffirmer la volonté de la FAO d’accompagner la Guinée vers une transformation durable de ses systèmes agroalimentaires.

L’agriculture au cœur de la souveraineté alimentaire

Pour sa part, la Ministre de l’Agriculture, Mariama Ciré SYLLA, a salué la solidité d’un partenariat historique entre la Guinée et la FAO. Elle a souligné que ce cadre de coopération constitue « une feuille de route commune et un contrat de confiance » avec le monde agricole. « Ce n’est pas un simple document, mais une promesse faite à nos agriculteurs : celle d’une agriculture plus moderne, plus inclusive et plus résiliente », a-t-elle affirmé, en rappelant que cette ambition s’inscrit pleinement dans la vision du Président de la République, le Général Mamadi DOUMBOUYA, pour la souveraineté alimentaire.

La Ministre a également mis en perspective le lien entre ce nouveau cadre et les infrastructures à venir dans le cadre du projet Simandou, dont le lancement est imminent. Ces infrastructures, selon elle, permettront de désenclaver les zones de production agricole et d’améliorer la circulation des produits agroalimentaires. « Nous sommes prêts, au niveau du Ministère de l’Agriculture et avec mes collègues des autres départements ministériels, à travailler main dans la main avec la FAO pour bâtir une agriculture créatrice d’emplois et moteur du développement national », a-t-elle conclu.

Pour sa part, le Ministre Ismaël NABE a salué l’excellence de la coopération entre la Guinée et la FAO, rappelant que ce partenariat repose sur une vision partagée de la durabilité et de la souveraineté alimentaire. « Ce cadre n’est pas seulement une feuille de route, mais une source d’inspiration qui fait écho à nos ambitions nationales inscrites dans le Programme Simandou 2040 », a-t-il déclaré. Il a exprimé la gratitude du Gouvernement envers la FAO pour son accompagnement constant, notamment à travers les initiatives « Hand in Hand » et « One Country One Crop », ainsi que pour son appui technique lors des États généraux du foncier, de la table ronde des bailleurs, et des États généraux de l’agriculture et de l’élevage.

M. NABE a rappelé les engagements du Gouvernement pour transformer les systèmes agroalimentaires du pays : promulgation de la loi d’orientation agricole, élaboration de la politique nationale de développement industriel 2022-2040, création du Fonds de Développement Agricole (FODA), et augmentation de 10 % du budget du Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage.

Le Cadre de Coopération Pays 2024-2028, d’un montant global de 34,7 millions de dollars américains, s’articule autour de cinq piliers stratégiques : sécurité alimentaire et nutritionnelle, modernisation agricole, préservation des ressources naturelles, renforcement des capacités humaines et institutionnelles, et coopération régionale.

Enfin, le Ministre Ismaël NABE a invité tous les partenaires à unir leurs efforts. « Travaillons main dans la main pour bâtir une Guinée où la sécurité alimentaire n’est plus un vœu pieux, mais une réalité ; où l’autonomisation de notre jeunesse est une force motrice ; où la prospérité rurale est le fondement de notre économie ; et où la durabilité environnementale est un héritage que nous léguerons avec fierté aux générations futures », a-t-il conclu.

Conakry, le 30 octobre 2025 – Le Ministre du Plan et de la Coopération internationale, Ismaël NABE, a accordé une audience à Son Excellence SUN Yong, nouvel Ambassadeur de la République populaire de Chine en Guinée.

Il était entouré de la Cheffe de Cabinet Fatoumata TOURE, de la Directrice nationale adjointe de la Coopération internationale Housseinatou BAH, du Directeur général adjoint de l’AGCT Karamo KABA, ainsi que d’autres hauts cadres du département.

Cette visite de courtoisie s’inscrit dans la dynamique du renforcement des liens d’amitié et de coopération entre la Guinée et la Chine, partenaires historiques et stratégiques.

D’entrée de jeu, Son Excellence SUN Yong a exprimé sa satisfaction d’être en Guinée et a promis de tout mettre en œuvre pour consolider et approfondir la coopération entre les deux pays, conformément à la volonté des deux Chefs d’État. Il a réitéré son engagement à renforcer le soutien de la Chine dans la mise en œuvre de la deuxième phase de l’Accord-cadre, tout en saluant les progrès remarquables réalisés par la Guinée sur la voie du développement. Conscient des attentes, le diplomate a assuré qu’il œuvrera sans relâche pour élever encore le niveau du partenariat sino-guinéen.

Pour sa part, le Ministre Ismaël NABE a souhaité la bienvenue à son hôte sur la terre hospitalière de Guinée, avant de rappeler la profondeur des relations séculaires qui unissent les deux pays. Il a souligné que, sous la clairvoyance des dirigeants actuels, ces relations ont atteint un niveau sans précédent, rappelant que le Président Xi Jinping a qualifié les relations sino-guinéennes de véritable « mariage », lors du FOCAC 2024, marqué par la visite du Président de la République, le Général Mamadi DOUMBOUYA.

Le Ministre a ensuite informé l’Ambassadeur que le Ministère du Plan et de la Coopération internationale (MPCI) constitue la porte d’entrée de tous les partenaires au développement de la Guinée. Il a évoqué plusieurs réalisations majeures issues du partenariat avec la Chine, notamment la seconde phase de l’Accord-cadre sino-guinéen, le don de bus, et le contrat de diffusion avec Star Times. Selon lui, dans le cadre de la coopération sino-africaine, la Guinée occupe une place de choix, compte tenu du volume considérable des investissements chinois sur son territoire.

En conclusion, le Ministre Ismaël NABE a réaffirmé l’engagement total de son département à travailler en étroite collaboration avec l’Ambassade de Chine pour concrétiser la vision commune d’un développement durable et partagé.

Conakry, le 30 octobre 2025- Le Ministre du Plan et de la Coopération Internationale, Ismaël NABE, a procédé ce jeudi au lancement officiel de la collecte des données de l’Enquête Post-Censitaire (EPC) du Quatrième Recensement Général de la Population et de l’Habitation (RGPH-4).

La cérémonie a réuni le Ministre Directeur de cabinet de la Primature, Mohamed Lamine Sy SAVANE, par ailleurs Président du Conseil d’Administration de l’Institut National de la Statistique (INS), les Ministres de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation, Jean Paul CEDY, de la Jeunesse et de l’emploi, Cellou BALDE, la Représentante résidente adjointe du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), les membres du cabinet du MPCI, notamment le Secrétaire Général Kabèlè SOUMAH, la Cheffe de cabinet Fatoumata TOURE, les Directeurs nationaux et généraux, ainsi que les Responsables de l’Institut National de la Statistique.

Cette enquête, une première dans l’histoire des recensements en Guinée, vise à évaluer la qualité, la fiabilité et la couverture des données issues du dénombrement principal du RGPH-4. Elle constitue une étape importante dans la validation scientifique des résultats du recensement, garantissant la crédibilité des informations démographiques destinées à la planification du développement national.

Dans son discours de bienvenue, le Directeur général de l’Institut National de la Statistique (INS), Dr Makan DOUMBOUYA, a rappelé l’importance de cette opération dans la consolidation du système statistique guinéen. « L’Enquête Post-Censitaire est une innovation dans l’histoire des recensements en Guinée. Elle nous fournira, pour la première fois, une mesure précise des taux de couverture et des erreurs éventuelles du dénombrement principal », a-t-il souligné.

Dr DOUMBOUYA a précisé que 189 zones de dénombrement ont été sélectionnées de manière aléatoire sur tout le territoire national. Pour la réalisation de cette enquête, 337 agents de collecte dont 22 superviseurs, 63 chefs d’équipe, 63 agents d’appariement et 189 enquêteurs, ont été formés et déployés. « La réussite de l’enquête post censitaire dépendra de la qualité du travail des agents sur le terrain. C’est pourquoi nous exhortons les agents à redoubler d’efforts, à faire preuve de professionnalisme et d’abnégation ; et à donner le meilleur d’eux-mêmes sur le terrain », a-t-il martelé. Il a aussi insisté sur l’usage des technologies numérique de pointe, notamment les tablettes numériques, pour assurer une collecte plus rapide, transparente et précise.

Enfin, il a remercié le Ministre Ismaël NABE pour son leadership et son engagement pour la réussite des opérations du RGPH-4. « Je voudrais enfin saluer l’ensemble des cadres du Bureau Central du Recensement ainsi que les Experts Internationaux pour leur engagement remarquable dans le processus de réalisation du RGPH-4 », a conclu Dr Makan DOUMBOUYA.

La Représentante résidente par intérim de l’UNFPA a indiqué que l’EPC est une étape pour aller vers un recensement qui répond aux normes et standards internationaux. Selon elle, l’enquête post-censitaire constitue la méthodologie la plus rigoureuse et la plus viable pour mesurer la qualité d’un recensement général de la population et de l’habitation. « L’UNFPA Guinée reste disponible pour poursuivre l’appui technique au gouvernement dans cet exercice important. Nous sommes convaincus que l’engagement des autorités combiné au dévouement des équipes de collectes des données garantira le succès de cette opération », a-t-elle déclaré.

Dans son discours de lancement officiel, le Ministre Ismaël NABE a réaffirmé la détermination du Gouvernement à doter la Guinée de statistiques fiables et actualisées, essentielles à la formulation des politiques publiques. « Les données démographiques fournissent l’essentiel des informations nécessaires pour la prise en compte des questions de population dans l’élaboration, le suivi et l’évaluation des politiques de développement », a-t-il déclaré.

Le Ministre NABE a également rappelé que cette opération s’inscrit dans la vision du Président de la République, le Général Mamadi DOUMBOUYA, pour une planification efficace et un développement axé sur les réalités du terrain, notamment à travers le Programme Simandou 2040.

Il a exhorté les autorités locales et les ménages à collaborer activement avec les enquêteurs, en ouvrant leurs portes et en facilitant le recueil des données. « J’invite les ménages, sans exception, à ouvrir leurs portes aux agents enquêteurs, car la réussite de l’opération ne peut se faire sans leurs entières adhésions et leur accompagnement. J’invite également les agents de collecte à faire preuve d’humilité, de courtoisie et de professionnalisme pour mener à bien leur travail dans un élan de responsabilité et de patriotisme », a martelé M. NABE.

Il a remercié la Banque mondiale et le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), partenaires majeurs du processus du RGPH-4. Car, leur appui technique et financier témoigne du renforcement de la coopération internationale pour un système statistique guinéen plus robuste et autonome.

Le Ministre Ismaël NABE a conclu son intervention en réitérant la gratitude du gouvernement envers le Président de la République et le Premier Ministre pour leur soutien constant, avant de déclarer officiellement lancée la collecte des données de l’EPC sur toute l’étendue du territoire national.

À travers cette enquête, la Guinée franchit un pas décisif vers une gouvernance fondée sur les données probantes, au service de la planification et du suivi des politiques publiques.

Conakry, 29 octobre 2025 — La Direction Nationale Population et Développement (DNPD), sous la tutelle du Ministère du Plan et de la Coopération Internationale, a tenu une importante réunion du Comité Technique de Suivi des Engagements Pays de la CIPD+30.

Cette rencontre, organisée dans la salle de réunion de la DNPD, s’inscrit dans la continuité des efforts du Gouvernement guinéen pour assurer un suivi rigoureux et coordonné des engagements pris en matière de population, de droits humains et de développement durable.

Ont pris part à cette réunion, les représentants des départements ministériels et des partenaires techniques et financiers.  L’objectif était clair : redynamiser le Comité afin de faire un état de lieux des recommandations du Rapport national de suivi de la mise en œuvre des engagements élaboré en 2023.

En ouverture, le Chargé des programmes au Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) M. Mamadou Dian Dilé Diallo a rappelé l’historique de la CIPD, depuis Bucarest (1974) jusqu’au Caire (1994), marquant ainsi trois décennies d’engagement mondial en faveur du bien-être des populations. « La CIPD est un processus vivant qui repose sur la volonté collective des États à placer la population et les droits au cœur du développement durable », a souligné le représentant de l’UNFPA.

Prenant la parole à son tour, M. Abdoulaye Sano, Directeur National de Population et Développement, a salué la mobilisation de l’ensemble des acteurs présents. Il a réaffirmé sa volonté de travailler en parfaite synergie avec les Bureaux de Stratégie et de Développement (BSD) des ministères sectoriels.’’ Nous devons poursuivre un suivi rigoureux et coordonné des engagements de la CIPD afin d’assurer une mise en œuvre efficace et mesurable des objectifs fixés », a déclaré M. Sano.

Les présentations faites respectivement M. Sandaly Touré, chef de division Politiques Publiques et Population et Namory Kamissoko, chef de division développement humain et social à la DNPD ont permis de dresser un bilan global du suivi des engagements, en mettant en lumière les progrès enregistrés et les domaines nécessitant des actions renforcées.

Les échanges ont été riches et participatifs, débouchant sur plusieurs recommandations essentielles. Il sera question de définir une périodicité des rencontres du Comité technique de suivi, actualiser les progrès réalisés dans la mise en œuvre des engagements de Nairobi, renforcer les capacités des membres du Comité pour améliorer la coordination et la qualité du suivi, élaborer le nouveau rapport 2025 sur l’état d’avancement des engagements.

La réunion a clos ses travaux sur une note d’engagement et de responsabilité partagée.

Les participants ont unanimement salué la dynamique de concertation instaurée par la DNPD, et ont réaffirmé leur détermination à accélérer la mise en œuvre des politiques et programmes en faveur de la population et du développement durable.

Le suivi des engagements de la CIPD+30 pourrait être un levier essentiel pour garantir un avenir plus équitable et prospère à tous les Guinéens surtout à un moment où le pays amorce son plan de développement économique et social  à l’horizon 2040 à travers le programme Simandou.

Dans le cadre d’une visite marquant la poursuite d’une relation professionnelle et amicale de plusieurs années, le Ministre Ismaël NABE a tenu une rencontre empreinte de cordialité et de respect mutuel, illustrant la continuité d’un partenariat solide avec M. Lancinet Koné, Directeur Général de SMART Africa.

Les relations entre M. Ismaël Nabé et M. Lancinet Koné ne datent pas d’hier. Depuis plusieurs années, les deux personnalités partagent une vision commune pour le développement de l’Afrique.

Leur collaboration s’est progressivement renforcée à travers des initiatives conjointes, des rencontres internationales et une concertation régulière autour de certains sujets liés aux préoccupations africaines.

Cette complicité, fondée sur la confiance et le dialogue, a permis renforcer d’avantage leur relations. Créée en 2013, Smart Africa est une alliance de 39 pays africains, d’organisations internationales et d’entreprises privées, qui œuvre pour accélérer le développement socio-économique du continent grâce au numérique.

Son objectif est de créer un marché numérique unique africain d’ici 2030, reposant sur cinq piliers essentiels : Politiques et régulations harmonisées, accès équitable au haut débit, E-gouvernement et services digitaux, partenariats avec le secteur privé, développement durable et inclusion numérique. Sous la direction de M. Lancinet Koné, Smart Africa s’impose comme un cadre stratégique incontournable pour les États africains, favorisant la coopération intergouvernementale et la mutualisation des expertises en matière de TIC.

Lors de cette audience, le Ministre Ismaël Nabé et le Directeur Général de Smart Africa ont réaffirmé leur engagement commun à renforcer leur collaboration.  Ils ont évoqué les projets structurants en cours, notamment ceux liés au programme Simandou 2040. Un programme de développement économique et social qui s’étendra sur les 15 prochaines années englobant tous les secteurs de développement de la Guinée.

Les deux responsables ont également souligné l’importance de conjuguer leurs efforts pour l’atteinte des objectifs communs. Au-delà des considérations institutionnelles, cette rencontre témoigne d’une amitié sincère entre deux visionnaires qui, depuis des années, œuvrent côte à côte pour un même idéal.

Conakry, le 28 octobre 2025-Une importante délégation d’experts algériens, en séjour de travail à Conakry, a été reçue ce mardi par le ministre du Plan et de la Coopération Internationale, M. Ismaël NABE. Conduite par le Président Directeur Général du groupe Kaba Guiter, cette mission s’inscrit dans la dynamique de mise en œuvre concrète des accords de coopération signés entre la Guinée et l’Algérie à l’occasion de la 4ᵉ Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), tenue à Alger en septembre dernier.

Au centre des discussions figuraient plusieurs projets d’envergure, parmi lesquels les études sur le chemin de fer reliant le terminal centenaire de Conakry au port sec de Kouria, long de 45 kilomètres, ainsi que les tronçons Kankan–Kissidougou et Kankan–Mandiana. La délégation a également évoqué le projet de la route de Samattran à Conakry, autant d’infrastructures stratégiques inscrites dans le cadre du plan de développement économique et social « Simandou 2040 ».

Selon M. Kaba, ces initiatives traduisent la volonté commune des deux pays de donner un nouvel élan à leur coopération économique. « C’est la concrétisation des accords signés lors de l’IATF 2025 », a-t-il rappelé.

Le groupe guinéen Guiter SA a profité de cette dynamique pour formaliser un accord de partenariat avec Cosider, géant algérien du Bâtiment et des Travaux publics (BTP), classé 11ᵉ sur le continent africain. Fort de ses réalisations en Algérie, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Tchad, Cosider ambitionne de mettre son expertise au service de la Guinée.

Spécialisé dans les travaux publics, les carrières, le bâtiment et la canalisation des eaux, le groupe algérien se positionne comme un partenaire privilégié pour accompagner le pays dans la réalisation de ses projets d’infrastructures, essentiels à la réussite du programme Simandou 2040.

L’ambassadeur d’Algérie en Guinée, M. Abdelatif GUIA, a salué cette première mission comme le point de départ d’une série d’échanges fructueux. « Notre objectif est de redynamiser les relations bilatérales existant entre la Guinée et l’Algérie depuis la Première République, sous le magistère du président Ahmed Sékou Touré », a-t-il déclaré.

Il a également annoncé que cette coopération s’étendra à d’autres domaines, notamment à travers des partenariats avec le Service National des Bourses Extérieures, dans la perspective de renforcer les capacités humaines et techniques. Le diplomate a ajouté que l’Algérie envisage d’injecter un milliard de dollars pour financer des projets sur le continent africain dont une partie bénéficiera à la Guinée.

De son côté, le Ministre du Plan et de la Coopération Internationale, Ismaël NABE, s’est félicité de cette visite qu’il a qualifiée de « venue à point nommé ». Il a rappelé que la Guinée, engagée dans un vaste processus de refondation, entend s’appuyer sur des partenaires solides pour concrétiser ses ambitions de développement. « Les accords de coopération commencent à porter leurs fruits. Travailler avec l’Algérie, qui sort elle-même d’une transition économique réussie, est une véritable aubaine », a souligné le ministre. Selon lui, grâce à la notation B+ obtenue récemment, la Guinée est désormais en mesure d’accéder au marché international pour lever des capitaux destinés au financement de projets structurants.

Il a conclu en insistant sur la place essentielle du secteur privé dans cette dynamique : « C’est important de voyager avec le secteur privé, car ce sont les affaires qui génèrent des taxes, et ce sont ces taxes qui permettent à l’État de financer les projets sociaux. »

Cette rencontre marque une nouvelle étape dans la relance de la coopération guinéo-algérienne. À travers la mobilisation de partenaires techniques et financiers d’envergure, la Guinée entend accélérer la mise en œuvre de son programme Simandou 2040, symbole d’une vision de développement durable et inclusif, fondée sur des partenariats africains solides et mutuellement bénéfiques.

Conakry, le 28 octobre 2025 – Sous l’impulsion du Président de la République, le Général Mamadi DOUMBOUYA, la Guinée s’impose de plus en plus comme un acteur clé de la coopération régionale et internationale. Ce repositionnement diplomatique et stratégique s’illustre une nouvelle fois à travers la tenue dans les prochains jours à Conakry de la 18ᵉ Réunion du Comité de pilotage de la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel (UNISS), un événement de haut niveau qui consacre le rôle central de la Guinée dans la dynamique de développement du continent.

À cette occasion, le Ministre du Plan et de la Coopération internationale, M. Ismaël NABE, a reçu une importante délégation des Nations Unies conduite par M. Abdoulaye Mar DIEYE, Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le Développement au Sahel (OSCDS), et M. Yacoub Ali EL-HILLO, Directeur régional du Bureau du Coordinateur du Développement pour l’Afrique (DCO Afrique). La délégation, introduite par Mme Kristèle YOUNES, Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies en Guinée, a été accueillie en présence des principaux cadres du ministère, dont le Secrétaire général Kabèlè SOUMAH, la Cheffe de cabinet Fatoumata TOURE et le Conseiller principal Péma GUILAVOGUI.

Cette rencontre de haut niveau s’inscrit dans un contexte marqué par le rayonnement de la diplomatie économique et la stabilité retrouvée de la Guinée, fruits d’une politique de coopération pragmatique et ouverte prônée par le Président de la République, Son Excellence le Général Mamadi DOUMBOUYA.

Dès l’entame, M. Abdoulaye Mar DIEYE a salué les progrès remarquables accomplis par le pays : « Nous voulons sortir du narratif selon lequel tout va mal au Sahel. Aujourd’hui, la Guinée avance à grands pas et mérite d’être mise en lumière. Nous sommes venus ici pour mettre le spotlight sur elle », a-t-il déclaré.

Le haut responsable onusien a félicité le gouvernement guinéen pour la vision transformationnelle portée par le Programme Simandou 2040, qu’il a présenté comme un modèle inspirant pour tout le continent : « Il se passe ici quelque chose de lumineux. On parle déjà de “l’école de Conakry”, de “l’école de la Guinée”. Ce pays montre qu’avec de la volonté politique, le développement est possible. Simandou 2040 est une fierté africaine ».

Ancien Directeur général du Plan du Sénégal, M. DIEYE a exprimé son admiration pour le leadership stratégique du Ministère du Plan et de la Coopération internationale, qualifié de « cheville ouvrière du développement national ». Il a réaffirmé l’engagement du Système des Nations Unies à soutenir la Guinée dans sa trajectoire de croissance : « En investissant dans le développement socio-économique de la Guinée, nous investissons dans la stabilité et la prospérité du Sahel tout entier. »

En réponse, le Ministre Ismaël NABE a exprimé la gratitude du gouvernement pour la confiance témoignée à la Guinée en accueillant cet événement majeur. Il a réitéré l’engagement de l’État à poursuivre la vision du Chef de l’État, fondée sur la souveraineté économique, la planification stratégique et la coopération gagnant-gagnant.

1. NABE a rappelé que le Programme Simandou 2040 repose sur 122 mégaprojets structurants et 36 réformes, pour un investissement global estimé à plus de 200 milliards de dollars américains. Ce programme s’appuie sur trois leviers essentiels : le projet minier Simandou, la notation souveraine de l’économie guinéenne et le Fonds souverain.

Déclinant les cinq piliers du programme : Agro-industrie et commerce, Éducation et culture, Infrastructures et technologies, Finances et assurances, Santé et bien-être, le Ministre NABE a souligné la place centrale du capital humain, à travers la création de Simandou Académie, destinée à former les talents guinéens et à renforcer leur contribution au développement du pays. « Nous voulons bâtir une Guinée qui soit à la fois un pays de ressources et un pays de destination », a-t-il conclu, insistant sur le partenariat équilibré entre secteur public et privé, gage d’une croissance durable et inclusive.

À travers cette rencontre, la Guinée confirme son statut de partenaire stratégique du Système des Nations Unies et réaffirme son engagement à œuvrer pour un Sahel résilient, prospère et pacifique, sous le leadership visionnaire du Président Mamadi DOUMBOUYA, artisan d’une coopération africaine renouvelée et porte-étendard d’une Afrique confiante en son avenir.

Faranah, le 22 octobre 2025 — Sous la haute présidence de Son Excellence Monsieur Amadou Oury Bah, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, s’est tenue la cérémonie officielle de lancement des travaux de reconstruction du Pont de Faranah. Ce projet structurant, financé par le Gouvernement du Japon à travers l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), incarne la vitalité du partenariat entre la République de Guinée et le Japon.

L’événement a réuni plusieurs hautes personnalités, parmi lesquelles l’Honorable Dr Dansa Kourouma, Président du Conseil National de la Transition (CNT), Monsieur Ismaël NABÉ, Ministre du Plan et de la Coopération Internationale, Monsieur Laye Sékou Camara, Ministre des Infrastructures et des Travaux Publics, Monsieur Benoît Tamba Kamano, Ministre Secrétaire Général du Gouvernement, Son Excellence Monsieur Kato Ryuichi, Ambassadeur du Japon en Guinée, ainsi que le Général Boundouka Condé, Gouverneur de la région de Faranah. Les autorités administratives, locales et religieuses étaient également présentes, aux côtés des partenaires techniques et financiers, dont la JICA.

Le Pont de Faranah, situé sur la Route Nationale N°2, relie plusieurs régions du pays et facilite les échanges avec les pays voisins. Construit il y a plusieurs décennies, l’ancien ouvrage ne répondait plus aux normes de sécurité et de capacité face à l’intensification du trafic. Sa reconstruction, d’un coût global de 2 milliards 720 millions de yens japonais, soit environ 154 milliards de francs guinéens, prévoit un pont moderne à deux voies, adapté aux véhicules lourds et légers, aux cyclistes, aux piétons ainsi qu’aux motocyclistes. Ce nouvel ouvrage renforcera la mobilité des personnes et des biens, tout en améliorant la sécurité routière.

Au nom des communautés locales, le Kanti, président des ressortissants de Faranah, a exprimé sa profonde gratitude au Chef de l’État et aux autorités présentes, saluant un projet porteur d’espoir pour le développement de la région.

Dans son allocution, Son Excellence Monsieur Kato Ryuichi a salué l’aboutissement d’un programme de trois ponts structurants, après ceux de Kaaka à Coyah et de Soumba à Dubréka. Il a souligné que ce projet illustre la constance de l’amitié entre la Guinée et le Japon, et leur engagement commun pour des infrastructures de qualité, au service d’un développement durable et inclusif. Il a rappelé que la coopération entre les deux pays remonte à 1977, avec des projets pionniers dans les domaines des infrastructures et de la cartographie nationale. Le projet de Faranah sera mis en œuvre par l’entreprise japonaise Dai Nippon Construction, en collaboration avec des entreprises et ingénieurs guinéens. Un dispositif de formation est prévu pour renforcer les compétences locales et assurer la pérennité du savoir-faire technique.

Prenant la parole à cette occasion, Monsieur Ismaël NABÉ, Ministre du Plan et de la Coopération Internationale a exprimé la gratitude du peuple de Guinée envers le Japon et la JICA, tout en replaçant ce projet dans le cadre stratégique du Programme National de Développement Économique et Social « Simandou 2040 ». Il a déclaré : « Le Pont de Faranah n’est pas un simple ouvrage d’art. C’est un symbole de connexion, un levier de développement et une passerelle vers l’avenir. À travers ce projet, nous reconstruisons un lien vital pour notre économie, et nous ouvrons de nouveaux horizons pour les producteurs, commerçants, étudiants et familles de cette région ». Le Ministre a également salué la vision du Chef de l’État, le Général Mamadi Doumbouya, qui fait de la souveraineté, de la prospérité et de la connectivité les piliers d’une Guinée émergente et résiliente.

Le Premier Ministre Amadou Oury Bah quant à lui a souligné que ce projet s’inscrit dans la dynamique de transformation engagée par le Gouvernement. « À travers des infrastructures modernes, la Guinée se construit, connectée et tournée vers le progrès. Il a réaffirmé la volonté du Président de la République et de doter le pays d’infrastructures durables, dans le cadre du Pilier 3 du Programme Simandou 2040, consacré aux Infrastructures, à la Technologie et au Transport. » Martel-il. Le Chef du Gouvernement a également rassuré que : « Au-delà du Pont de Faranah et des projets en cours, d’autres chantiers seront lancés dans les prochains jours, notamment les routes Dabola–Faranah et Mamou–Faranah, destinées à renforcer davantage la connectivité régionale ».

A travers ce projet d’envergure national et sous régional, le Japon et la Guinée poursuivent leur route ensemble, liés par l’amitié et la coopération.

Il est important de rappeler que l’ancien pont sera conservé afin de témoigner de l’histoire et de servir de repère pour les générations futures.

La Guinée vient d’opérer une avancée majeure dans la compréhension de son économie. Sous la direction du Ministère du Plan et de la Coopération Internationale, à travers l’Institut National de la Statistique (INS), le pays a finalisé le rebasage de son Produit Intérieur Brut (PIB). Résultat : une hausse de 51,2 %, qui traduit une image plus fidèle et plus moderne de la richesse nationale.

Ce travail, réalisé avec l’appui du FMI, de la Banque mondiale, de la BAD et d’AFRISTAT, actualise la base de calcul du PIB, qui passe de 2006 à 2018. Désormais, 104 branches d’activités et 187 produits économiques sont pris en compte, contre 34 et 54 auparavant. Le secteur informel, les services financiers, la recherche et le numérique y occupent désormais toute leur place.

Grâce à ce saut méthodologique, la Guinée rejoint le cercle des pays disposant de statistiques conformes aux standards internationaux.

Une crédibilité internationale renforcée

Les nouveaux chiffres confirment la dynamique positive de l’économie guinéenne. En 2024, le produit intérieur brut a atteint 311 898 milliards de GNF, soit environ 36,3 milliards de dollars américains. Sur la période 2021–2024, la croissance s’est maintenue à une moyenne solide de 6,1 %, tandis que le taux d’endettement a reculé à 29 %, contre 45 % selon les précédents calculs. Dans le même temps, le PIB par habitant s’est hissé à 2 068 dollars, enregistrant une progression de plus de 50 %, un signe tangible de la transformation économique en cours.

Pour S.E. Ismaël Nabe, Ministre du Plan et de la Coopération Internationale, « ce rebasage n’est pas qu’une opération technique : il offre à la Guinée une boussole économique fiable et renforce la confiance de nos partenaires et investisseurs ».

Cette réforme s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation économique. En septembre 2025, l’agence Standard & Poor’s a attribué à la Guinée sa première note souveraine : B+ avec perspective stable, saluant la discipline budgétaire et les réformes structurelles engagées. Une première historique qui conforte la Guinée dans sa trajectoire de pays crédible et attractif.

Des fondations solides pour Simandou 2040

Au-delà des chiffres, cette avancée statistique donne un socle solide au Programme Simandou 2040, le plan de développement sur 15 ans lancé sous le leadership du Président Mamadi Doumbouya. Ce programme vise à transformer la richesse minière en prospérité partagée, en investissant dans les infrastructures, l’énergie, l’agriculture et l’éducation.

Comme le souligne Djiba Diakité, Président du Comité stratégique Simandou 2040 : « Ce rebasage confirme que la Guinée avance sur des bases économiques solides. C’est un signal fort pour les investisseurs et un pas de plus vers la souveraineté économique du pays. »